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28 janvier 2022 | ||||
L’impôt en héritage !Le sujet du patrimoine et de sa taxation en cas de transmission s’est invité dans le débat public dans le cadre des élections présidentielles. Mais de quoi et de qui parle t-on exactement ? Le patrimoine est de plusieurs natures, il peut être constitué :
La détention d’un patrimoine est largement majoritaire dans notre pays mais elle se répartit de façon très inégalitaire dans la population en fonction notamment de sa nature. La première action pour réduire ces inégalités issues de la détention de patrimoine serait d’avoir une fiscalité sur le patrimoine plus juste, plus progressive et redistributive. Or, les choix en la matière, en particulier sous la présidence de E. Macron ont été de favoriser encore plus les plus riches et les détenteurs de patrimoine financier. Notamment avec la fin de l’impôt sur la fortune remplacé par l’impôt sur la fortune immobilière et le prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus financiers. La seconde action serait de remettre complètement à plat la politique fiscale en matière de succession et de transmission. Rappelons qu’aujourd’hui, malgré une impopularité de cet impôt surtout par méconnaissance d’un système complexe et sensible, une large majorité des successions ne font pas l’objet d’une taxation pour des raisons de seuils des bases taxables déterminés par l’actif net (actif brut moins passif) et du lien de parenté qui octroie selon le degré de filiation des abattements. De plus, le système d’exonération totale ou partielle en raison de la nature du patrimoine transmis, notamment le patrimoine professionnel profite aux plus riches. Pour Solidaires Finances Publiques la taxation de la détention du patrimoine, de l’héritage doit s’inscrire dans le débat public lors des prochaines élections présidentielles mais également au delà pour permettre une véritable réflexion sur les enjeux en question. Pour avoir un débat éclairé, il faut que les présuppositions ou préjugés tombent et dépassionner les débats. De façon plus générale, Solidaires Finances Publiques a toujours été porteur d’une refonte du système fiscal pour qu’il soit plus juste et plus redistributeur et moins complexe. Elle nécessite dans un premier temps de mettre fin aux niches fiscales au coût inconsidéré et aux objectifs loin d’être atteints, qui permettent l’optimisation fiscale dite « agressive » alimentant la fraude et l’évasion fiscales estimées entre 80 et 100 milliards par an. |
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Contact presse : Jean-Michel Nathanson 01 44 64 64 12 ou 06 76 65 02 39 jean-michel.nathanson@solidairesfinancespubliques.org Solidaires Finances Publiques Première force syndicale de la DGFiP Boîte 24 80 rue de Montreuil 75011 PARIS https://solidairesfinancespubliques.org presse@solidairesfinancespubliques.org |
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