Ensemble, défendons notre patrimoine commun
LE SERVICE PUBLIC
Ciment de notre pacte républicain et de notre modèle social
Vouloir le détruire, comme le veut le gouvernement, constitue une véritable régression démocratique.
Le service public nous appartient, l’État en a simplement la garde.

Les missions de service public exercées par des fonctionnaires sous statut, ce sont d'abord des garanties pour chaque administré : neutralité, continuité, indépendance, responsabilité, égalité.

Les agentes et les agents de la DGFiP exercent des missions essentielles pour la collectivité, donc pour tous les citoyens et toutes les citoyennes. L'accueil, le renseignement, l'accompagnement, mais aussi la lutte contre la fraude fiscale qui coûte chaque année 80 milliards d'euros au pays. Les agents de la DGFiP exercent aussi un contrôle sur la dépense des deniers publics, donc sur la manière dont sont utilisés nos impôts.

Moins de fonctionnaires de la DGFiP, c'est moins de justice fiscale, moins de justice sociale.

Moins de fonctionnaires de la DGFiP, ce sont des attentes plus longues aux guichets, ce sont des renseignements de moins bonne qualité, voire plus du tout de renseignement et d'aide.

En voulant remettre en cause le statut de la Fonction publique, en ayant recours aux contractuels ou en privatisant certaines missions, le gouvernement vous laisse à la merci du mercantilisme marchand. Nous passerions alors d'un service public gratuit à une prestation tarifée.

Les services publics sont financés par la solidarité nationale, donc par l'impôt. Supprimer des impôts et taxes (comme la TH) revient à supprimer ce financement mutualisé et solidaire. Le résultat sera l'augmentation notamment des tarifs des services publics locaux (ramassage des ordures ménagères, assainissement, gardes périscolaires, piscine, etc.) qui seront calculés sur la base de la prestation et sans aucune péréquation.

La contrepartie attendue à ce financement collectif de besoins sociaux, c'est bien sur la qualité du service rendu, sa disponibilité, sa proximité. Or, c'est l’État qui a décidé depuis des décennies de supprimer des emplois, de baisser les budgets, de fermer des structures administratives, de réduire les horaires d'ouverture des services.

Comme solution, l’État nous propose la dématérialisation intégrale. Essayez de vous procurer une carte grise, vous allez comprendre ! Peu importe que nous ne maîtrisions pas les formulaires en ligne, l'usage d'internet, que nous soyons privés d'accès ou que tout simplement nous ne souhaitions pas ou ne puissions pas disposer de ce type d'équipement.

À l'heure de la libéralisation de l'économie de la donnée, sommes-nous sûr de la protection de nos données et donc de notre vie privée ? L'État nous garantit-il qu'avec ses plateformes comme France Connect (site gouvernemental qui permet d'accéder avec un seul identifiant à tous les sites publics) il ne met pas à disposition des géants de l'internet (les GAFAM) nos informations personnelles aux fins d'exploitation commerciale, voire pire, pour conditionner nos comportements et nos vies ? NON !

Exigeons ensemble le droit de déclarer nos revenus et de payer nos impôts à notre convenance, sans obligation de dématérialisation : signez notre pétition !

NOUS VOULONS POUVOIR CHOISIR LA MANIÈRE DONT NOUS DÉCLARONS NOS REVENUS
NOUS VOULONS POUVOIR CHOISIR LA MANIÈRE DE PAYER NOS IMPÔTS
NOUS VOULONS POUVOIR ÊTRE REÇUS PAR DES AGENTS ET DES PERSONNELS EN POSITION STATUTAIRE