14 jours pour faire monter la pression, pour élever encore le rapport de force,
14 jours avant une deuxième journée nationale de grève à la DGFiP avec manifestation nationale à Paris et pas ailleurs le 28 mars.

14 jours ce n'est rien à l'échelle d'une vie,
14 jours ce n’est rien à l'échelle d'une carrière administrative

Qui peut se terminer par un changement forcé de métier, par une mutation forcée dans une autre administration, dans un autre ministère, dans une autre Fonction publique, dans une autre région à l'occasion d’une restructuration, d’une fermeture, d’un transfert, d'une privatisation, d’un abandon de mission.

Si leur projet passe, tu n’es nullement assuré de travailler près de chez toi, tu n'es nullement assuré de travailler à la DGFiP ni même de conserver son statut

14 jours pour maîtriser notre avenir, 14 jours pour l'enchanter,

14 jours et 10 journées utiles pour multiplier les initiatives sur tout le territoire,

Agir par toutes formes d’action jusqu’à la grève

Différentes formes d’initiatives peuvent être collectivement décidées.
La grève tournante, par RAN, par résidence, et sur ces services, ces RAN, ces résidences, tout le monde n’est pas obligé d’être en grève en même temps pour agir, pour bloquer, pour se montrer.

La limitation du temps de travail :

  • à 35 heures par semaine pendant deux semaines,
  • à la journée minimum (plages fixes) pendant ces deux semaines ou pendant une partie de ces deux semaines.

Temps de travail minimum, qualité de service maximum

Une forme de grève du zèle. Pendant deux semaines, travailler, sans tenir compte des injonctions administratives. Par exemple passez tout le temps qu’il faut avec les contribuables, ne pas les renvoyer sur internet pour qu’il se débrouillent tout seul…Qu’ils soient présents physiquement au guichet ou qu’ils choisissent de téléphoner…

En étant visibles

Au travers de rassemblements quotidiens, ou plus espacés, mais au moins deux jours par semaine, rassemblements colorés ou noir et blanc, festifs, bruyants, devant les services, en distribuant des tracts au public également.

En occupant un site ou plusieurs, la nuit

Chacun vient travailler, pointe le matin, pointe à la pause méridienne, pointe le soir...Mais vous restez sur place toute la nuit, à la manière des parents d’élèves qui occupent l'école de leurs enfants quand les pouvoirs publics veulent la fermer. Et bien sûr, le bâtiment occupé est « décoré », tout le monde autour doit savoir ce qui s’y passe et pourquoi.

Extériorise ta colère

Tu partages la colère des agents de la DGFiP, leur ras-le-bol, leur inquiétude sur leur avenir professionnel et personnel. Tu soutiens la mobilisation lancée par l'intersyndicale nationale Solidaires, CGT, FO, CFDT et CFTC depuis trois mois : affiche-la sur ton écran de veille, sur tes fenêtres de bureau, à l'extérieur du bâtiment, sur toi, sur les murs…. Les supports visuels, sans signes syndicaux sont là !

Pas de résignation, avec de la détermination, et on va y arriver !

On l'a déjà fait en 2000 et sans chercher midi à quatorze heures, sans même bloquer une once de l'économie, sans entraver les rentrées ou les sorties d'argent des caisses de l’État, simplement en bloquant massivement les services tout en s'économisant des jours de grève.

Entre le 14 et le 28 mars, d'autres occasions de se mobiliser tous ensemble : le 19 mars journée de grève et de manifestations public/privé : la DGFiP rejoint les autres secteurs en lutte. Le 26 mars, date de l'audience de négociation avec le ministre Darmanin, l'intersyndicale proposera des modalités.

Le  28 Mars, journée de manifestation DGFiP nationale à Paris, viens manifester avec nous, pour venir rapproche toi de ta section locale Solidaires Finances Publiques.

Etat d'urgence maintenu