À l'appel des 4 organisations syndicales représentatives Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, FO-DGFiP, CFDT Finances Publiques, les agent-es de la Direction générale des Finances Publiques se sont fortement mobilisés par des taux de grève frôlant les 40 %, ce qui ne s'est pas produit depuis une dizaine d'années.

 

Ce fort taux de mobilisation démontre que le seuil d'acceptabilité des agent-es est atteint.

Au projet du gouvernement touchant à la Fonction Publiques (CAP 22, remise en cause du statut) se sont ajoutés des motifs plus spécifiques à la DGFiP : les 38 000 suppressions d'emplois depuis 2002 et les 16 à 18 000 pressenties jusqu'à la fin du quinquennat, les réformes structurelles et organisationnelles mettant à mal la qualité des missions et les conditions de vie au travail, les règles de gestion attaquées, ne sont plus ni acceptables, ni tolérables.

Les agent-es ont démontré par cette journée d'action leur capacité de mobilisation et de résistance pour défendre un service public juste et efficace.

Par cette journée, les agents des Finances Publiques ont signifié aux responsables politiques et administratifs leur refus de la détérioration des missions (gestion et contrôle des impôts et taxes, gestion des deniers publics et missions foncières et domaniales) et leur exigence légitime d'avoir les moyens humains et budgétaires indispensables de toute urgence, pour les accomplir pleinement.

Solidaires Finances Publiques avec l'intersyndicale, appelle d’ores et déjà les personnels à construire dans la durée la mobilisation indispensable pour que l'ensemble de leurs revendications aboutisse et que le Service public demeure au cœur de la cohésion nationale.