Du 29 au 6 décembre 2018 se tenaient les élections professionnelles au sein de la Fonction Publique.

C'est dans un contexte inédit, avec le mouvement des Gilets jaunes, et selon un mode opératoire nouveau qu’est le vote électronique, que les agentes et les agents de la Direction générale et du Ministère ont renouvelé leur confiance au syndicat national Solidaires Finances Publiques avec 33,56 % de suffrages au comité technique de réseau et à la fédération Solidaires Finances avec 29,98 % de suffrages au comité technique ministériel. Les votes en commissions administrations nationales permettent à Solidaires Finances Publiques d'être premier dans 4 scrutins sur 10 sachant que ces commissions représentent à elles seules une trés large majorité des personnels puisqu'il s'agit des catégories A, B et C.

Ces élections professionnelles ont été marquées par un taux de participation en baisse par rapport à 2014 (86%). Pour autant, elles demeurent d'un niveau important, avec ses 75 % de suffrages exprimés, l’un des plus élevés au sein de la Fonction publique. Ces élections démontrent l’attachement des agents à un syndicalisme de proximité qui sait marier dialogue social et combativité et donnent toute légitimité aux organisations syndicales représentatives.

Solidaires Finances Publiques et Solidaires Finances continueront d'aller à la rencontre des personnels pour faire vivre notre syndicalisme de défense individuelle et collective des agent-es et des missions de la DGFiP au service de l’intérêt général. Défense qui s’inscrit pleinement avec celle du service public et de l’État social.
Solidaires Finances Publiques et Solidaires Finances réitèrent auprès des responsables politiques et administratifs qu’il leur appartient, dans le contexte actuel, de redonner tout son sens au dialogue social au sein des différentes instances et de refaire vivre une véritable concertation.

Au regard de l'actualité, Solidaires Finances Publiques, porteur de justice fiscale et de justice sociale a lancé sa campagne « justice fiscale, justice sociale pour toutes et pour tous ». Ce débat a, plus que jamais, un caractère d'urgence afin que le consentement à l’impôt reste un des socles de la cohésion sociale.