La journée d’appel à la grève interprofessionnelle de ce 19 mars 2019, fortement marquée par la dimension « fonction publique » était relayée au sein des services de la DGFiP.

Les projets gouvernementaux concernant la fonction publique et la DGFiP étaient une nouvelle fois au cœur du mécontentement : celui-ci est profondément ancré et s’exprime dans de nombreuses actions locales (plus de 60 depuis le début 2019) et nationales (les 5 février, 14 mars et ce 19 mars).

Après une journée de mobilisation intersyndicale « DGFiP » le 14 mars suivie par près de 30 % de grévistes, et avant une nouvelle journée « DGFiP » le 28 mars, cette journée a une nouvelle fois donné lieu à de nombreuses actions sur le territoire.

Outre la participation aux manifestations interprofessionnelles, plusieurs actions proprement « DGFiP » ont eu lieu :

  • A Poitiers, Nîmes, Lorient, Mont-de-Marsan, Nantes et Béthune par exemple, des rassemblements « DGFiP » étaient organisés.
  • A La Réunion, des actions « DGFiP » se déroulent depuis plusieurs semaines.
  • A Pantin, les représentants syndicaux des directions spécialisées du contrôle fiscal (Direction de vérifications nationales et internationales, Direction nationale d’enquêtes fiscales, Direction des grandes entreprises et Direction interrégionale du contrôle fiscal d’Ile de France) organisaient un rassemblement pour dénoncer l’affaiblissement du contrôle fiscal et demander des moyens pour débusquer et combattre la fraude fiscale.
  • En Haute-Garonne, pour la 8ème semaine consécutive, des actions de grève accompagnées de rassemblements devant plusieurs sites (à Saint-Gaudens et Toulouse) étaient organisées et se reconduiront ce 21 mars prochain.

Cette journée s'inscrivait dans un cadre d'une mobilisation nationale initié par l'intersyndicale DGFiP depuis 3 mois. Sa détermination est toujours aussi forte pour combattre :

  • la casse du service public avec le projet de loi Fonction Publique,
  • et le projet d’une nouvelle organisation territoriale de la DGFiP dénommée « géographie revisitée » préfigurant une véritable destructuration.

Ces projets aboutiront une Fonction publique et un service public « low-cost » pour les usager-es et le développement de la flexibilité et de la précarité pour les agent-es.