Un groupe de travail consacré à l’actionsociale en outre-mer était convoqué le 31 mai 2017.
Ce groupe de travail revêtait une importance particulière, ayant pour objet l’extension de l’action sociale ministérielle dans les collectivités d’outre-mer et l’aménagement de cette action sociale dans les départements d’outre-mer.


Solidaires Finances avait fait valoir lors du groupe de travail du 1er mars puis lors du CNAS du 5 avril que les prestations interministérielles d’action sociale étant désormais dispensées dans les Collectivités d’outre-mer (COM), il était grand temps que le Secrétariat Général mette également en place une action sociale ministérielle dans les COM. C’est ainsi qu’un groupe de travail a été convoqué par le Secrétari at  Général ce 31 mai.

Pour ce groupe de travail, la CGT avait demandé la présence d’un expert « domien ». Or, cette demande d’expert a été refusée par le SG, en raison du coût qui devait être engagé pour sa venue !
Dans sa déclaration liminaire, la CGT a dénoncé ce fait en annonçant qu’en conséquence elle ne siégerait pas et a présenté deux motions des représentants CGT aux Antilles et à la Réunion. Solidaires Finances a approuvé cette déclaration et ces motions et s’est également exprimée sur ce sujet.
Solidaires Finances a dénoncé les propos tenus par l’administration qui ne sont, ni plus ni moins, qu’une forme de discrimination à l’égard des agents exerçant en outre-mer.

La Fédération a rappelé que ces agents sont des agents à part entière, au même titre que les agents métropolitains, et qu’ils doivent pouvoir faire entendre leur voix. Pour Solidaires Finances, la continuité territoriale est un principe incontournable auquel on ne peut déroger, quel qu’en soit le
coût. Or, l’Administration, au cas particulier, a bel et bien dérogé à ce principe.

pdfles agents d'outre-mer coûtent-ils trop cher ?

pdfDoc de travail-1

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