Couvre-feu à 18H : cela ne change rien, adaptez-vous !

Le couvre-feu n’entraîne aucune perturbation dixit Jérôme Fournel, les services publics sont ouverts, les agent.es ont à leur disposition leur carte professionnelle et les dérogations. Le couvre-feu est mis en place pour éviter les interactions sociales d’après travail.

Une première réponse : le télétravail.

Il s’érode, cela constitue pourtant la meilleure solution. Les équipements ont augmenté, des livraisons sont encore attendues, elles permettront d’avoir une couverture de 70 à 80 %. La DRFiP de Paris est effectivement en retrait en matière d’équipements.
Pour les téléphones portables, il est très difficile d’avoir une vision globale, les achats sont faits en local, une progression est attendue.
Une approche transverse par métier est en cours de réflexion pour la campagne IR, les SIE, etc.

Il n’y aura pas de banalisation des journées, pas de diminution de la journée de travail, une modification des horaires est possible comme : arriver plus tôt.
Solidaires Finances Publiques a porté à la connaissance du DG, les PV dressés dans le Haut-Rhin pour non-respect du couvre-feu avec pourtant présentation de la carte professionnelle. La DG s’est saisie de l’information et va y répondre.
Devant les remontées des Organisations Syndicales évoquant les nombreuses difficultés que les chefs de service auront à gérer très rapidement, activités extra-scolaires supprimées, horaires décalés et gestion des enfants, PV, etc, le Directeur Général répond qu’il ne faut pas sous-estimer les capacités d’adaptation dont l’ensemble du personnel a fait preuve. On regarde comment cela se passe, on adaptera au besoin.
Pas de décision nationale, en fonction des signalements faits par les OS, l’équipe de la DG intervient, ou pas ?...
Alors, pas d’hésitation, pas de doutes, signalez-nous l’ensemble des difficultés.

Plan de continuité d'activité... Le Directeur Général a annoncé la tenue d’un GT qu’il présiderait : un état des lieux et les différents scénarii possibles seront présentés.

Nos demandes concernant l’indisponibilité d’Helios ont reçu une fin de non-recevoir, voire provoqué une irritation et presque des regrets concernant la décision précédente. Si une application ne marche pas, les autorisations d’absence ne sont pas systématiques, d’autres tâches peuvent être effectuées, il n’y a pas et il n’y aura de jurisprudence en la matière.

Les entretiens professionnels doivent se dérouler en présentiel mais peuvent également se faire à distance à la demande des agentes et agents.

Une attention toute particulière a été faite sur les conditions matérielles des oraux de concours, attente dans la rue avec des conditions météorologiques difficiles, non-respect des règles de distanciation dans des salles,… Ces conditions matérielles ayant bien sûr des conséquences sur la préparation de ces oraux. Les OS ont demandé de veiller au bon déroulement des oraux et d’en tirer toutes les conséquences.

Pour certains retards de transmission des listes de diffusion locales demandées par certaines OS, il s’agit de problèmes techniques, elles vont être communiquées.

Fonds national de solidarité : gestion locale très différente. Nous devons traiter le stock, les nouvelles demandes, contrôler, réclamer les indus, saisir le procureur. Une cellule spécialisée vient d’être créée à la DGE. Une première liste de dossiers est en cours de traitement, une seconde est prête mais pas encore diffusée.
Il n’y a pas d’organisation unique mais les charges doivent être équilibrées entre les services et organiser des rotations. Pour le CF en 2020, il n’y a pas eu de suivi des indicateurs, et 2021 ? La DRFiP de Paris concentre 15 % des dossiers. Ce vendredi, 15 000 dossiers par heure seraient déposés. La DG s’est engagée à communiquer aux OS des données chiffrées sur le FDS pour le prochain CTR décalé au 1er février.