Une HMI portant sur les services d’exploitation et d’INTEX a été organisée vendredi 1er juillet de 14h30 à 15h30.

Une dizaine de collègues étaient présents et ont pu échanger sur leurs problématiques métiers.

Il est ressorti plusieurs sujets :

Au niveau des services en charge de la qualification, l’ensemble des intervenants ont regretté des calendriers peu souples avec des dates de mise en exploitation imposées et qui ne tiennent pas compte des aléas techniques.

Ainsi, de plus en plus d’applications sont mises en exploitation alors que les tests ou la formation des exploitants sont très insuffisants. Ceci alors que dans bien des cas rien juridiquement n’imposerait une telle précipitation. Il en ressort des bugs non pris en charge, entrainant des problèmes récurrents de fiabilité de l’application. Pour les participants il est urgent de desserrer les calendriers et de tenir compte des problèmes qui peuvent subvenir au moment de la mise en production (indisponibilité des prestataires externes pour valider les tests, complications liées à la gestion des VM, GO/NO GO avec réserves…).

Au niveau du cloud de l’état (NUBO), beaucoup de collègues s’interrogent sur le futur basculement des applications DGFIP dans le cloud et des conséquences sur les services d’INTEX. Une note récente du Premier ministre demande que tous les nouveaux projets informatiques ou ceux présentant une évolution majeure s’appuient sur une offre dans le cloud. Si des marges de manœuvre existent encore pour les projets présentant un coût complet inférieur à un million d’euros, tous les autres doivent être dans NUBO. Dans le cas contraire, des explications sont à donner à la DINUM…

Cette migration n’est pas sans conséquence. En effet, une migration dans NUBO implique un développement en DEVOPS quasiment obligatoire. Les phases d’IA et de IIA de par cette nouvelle gestion du cycle du projet ne sont plus nécessaires. Une fois les applications intégrées dans NUBO, les tests de charges et de performances deviennent impossibles pour ne pas dégrader la disponibilité globale de l’infrastructure. Seuls les tests d’installation et de non-régression, entre autres, sont encore réalisables, ce qui réduit les prérogatives et les missions des services d’INTEX et d’IA/IIA. Ce constat pose des interrogations sur le devenir même de ces services à moyen terme.

Des camarades sont également remontés sur le niveau de rémunération des astreintes passives et actives. Tous demandent une forte revalorisation du taux horaire qui a été fixé, il y a une quinzaine d’années.

Nous remercions tous les collègues, camarades, militants ayant participé à nos diverses HMI, et nous ferons remonter toutes vos questions auprès de la Direction Générale.