Après avoir été longtemps le parent pauvre des ex DGI et DGCP, la mission d'accueil est devenue au fil du temps, une mission prioritaire à la DGFiP. Ainsi, des cellules dédiées se sont développées dans les Centres des Finances Publiques dont les emplois ont été identifiés et inscrits au TAGERFIP.

Malheureusement ces bonnes pratiques sont aujourd’hui plus que menacées. La démarche stratégique, avec ses mesures dites de simplifications, son plan d’adaptation des structures au réseau (ASR), impactent l’accueil tout comme les autres missions de la DGFiP.

Malgré la volonté assumée par le DG de désintoxiquer l'usager de l’accueil physique, les chiffres démontrent le besoin croissant d'une relation de confiance et de proximité par les citoyens. L'épisode de l’exonération de la taxe d'habitation pour les retraités modestes ne vient pas aider la DG dans sa promotion des services en ligne.

Des chiffres rien que des chiffres :

32 millions de sollicitations par an pour les services d'accueil en 2014 soit une augmentation en un an de 5 %, dont plus de 6 millions de visites dans les services pendant la campagne déclarative et 11 millions pendant la campagne des avis.

  • Réduction des horaires d'ouvertures au public.
  • Abaissement du seuil de paiement en numéraire à 300 euros.
  • Poursuite et amplification des fermetures de services, notamment les trésoreries.
  • Inscription dans les Maisons de services au public.
  • Elargissement des centres de contact qui doivent absorber l'ensemble des contacts téléphoniques et courriels de leurs directions de compétences.
  • Transformation des agents en promoteurs des services en ligne.


Ces choix ne règlent pas les problèmes de l’accueil dont une majorité sont communs à l'ensemble des services de la DGFiP : suppressions d'emplois, conditions dégradées d'exercice des missions, absence de reconnaissance des agents en termes de rémunération et de conditions de vie au travail.