SIE, PCE, PRS où-va-t'on ?

  • Relation de plus en plus virtuelle entre l'usager professionnel et les services de la DGFIP.

  • Organisation du travail de plus en plus axée autour d'une approche de masse à partir de listings avec à la clé une automatisation des tâches et une déshumanisation d'une grande partie du travail.

  • Perte de la vision d'ensemble du dossier fiscal des entreprises.

  • Fusion des services SIE notamment, avec une tendance lourde vers la création de « mégastructures inhumaines » tant pour les agents que pour les usagers.

  • Multiplication des mesures de simplifications qui engendrent plus de complications que d'allègements de charges.

  • Mise en place chaotique de RSP forcé.

  • Pannes informatiques et Bugs à répétition notamment autour de la CFE.

  • Perte de repères et de sens du travail.

  • Dégradation des conditions de travail.

Ce survol des constats et difficultés n'est que partiel. A cela nous pouvons ajouter l'arrivée dans le paysage du PAS qui ne manquera pas d'avoir des conséquences pour les SIE, les décisions qui pourraient résulter de CAP22 avec des risques d'externalisation de certaines missions comme par exemple le recouvrement forcé, la gestion de certains aspects du dossier professionnel par les URSSAF, etc. Sans oublier les dérives en matière d'affectations, de mobilité choisie, de perte de connaissances et de soutien faute de service à taille humaine, d'offre de formation adaptée aux attentes des agents, …

Pourtant, la gestion des entreprises par la DGFiP pourrait avoir un tout autre destin, si celle-ci s'en donnait vraiment les moyens.

  • L'organisation du travail pourrait être toute autre si la recherche du qualitatif était l'objectif à atteindre et si l'ensemble des secteurs et acteurs professionnels étaient gérés et abordés par les pouvoirs publics autour d'un même intérêt de justice fiscale et d'équité de traitement.
  • L'exercice des missions et les conditions de travail pourraient être adossés à des repères professionnels donnant aux agents l'envie et le plaisir de bien faire leur "boulot" d'agents de la DGFiP.

Pour Solidaires Finances Publiques, rien n'est inéluctable. Sur le plan de la mission, la gestion des entreprises mérite mieux qu'un traitement de masse qui contribue à favoriser et à amplifier les disparités et les injustices en matière de gestion, de contrôle et de recouvrement. Pour les agents, nos revendications restent plus que jamais légitimes notamment en matière d'amélioration des conditions de travail, de carrière, de formation...

Le 22 mars,

Ensemble, défendons nos missions, nos conditions de travail, notre sens du service public !

Levons-nous toutes et tous pour construire un horizon meilleur, plus juste et solidaire !