L’accès à l’avortement est un droit fondamental en France, en Europe et dans le monde.
Manifestons partout en France autour du 28 septembre « Journée mondiale pour la dépénalisation de l’avortement ».
A Paris, une manifestation est prévue le 25 septembre à 14h devant l’hôpital Tenon.

L'accès à l'avortement est un droit fondamental en France, en Europe et dans le monde.

Manifestons à l'occasion de la « Journée mondiale pour la dépénalisation de l'avortement ».

 

Les femmes ont eu des difficultés pour avorter durant la crise sanitaire : pas de place dans les blocs opératoires, renvoi vers le privé !

Elles ont été soumises à encore plus de violences et ont dû parfois renoncer à avorter. Pour celles dont la grossesse dépassait le délai légal des 12 semaines, aller aux Pays-Bas, en Espagne ou au Royaume-Uni, où les délais sont moins stricts, s'est avéré quasi impossible !

Et pourtant : la proposition de loi, portée par quelques élu.es, demandant l’allongement des délais de deux semaines, la suppression de la clause de conscience ainsi que la possibilité pour les sages-femmes de pratiquer les IVG instrumentales qui serait indispensable pour régler maintes difficultés a été arrêtée dans son parcours parlementaire par une stratégie d’obstruction (5 élus LR ont rédigé environ 400 amendements). *

Bien plus, le gouvernement n’a pas jugé bon de la reprendre à son compte et donc d’en faire un projet de loi pour défendre ce droit ! Et pourtant, des sages-femmes et des médecins sont prêt.es à réaliser des IVG à 14 semaines de grossesse. **

Et pendant ce temps, les anti-choix agissent, efficaces en communication, avec des moyens financiers importants en France, en Europe et aux États-Unis. Nous les voyons à l’œuvre, en Pologne, en Slovénie, en Hongrie, en Italie, à Malte, dans certains états des États-Unis, comme au Texas dernièrement. Ils attaquent ou restreignent les droits des femmes (avortement, contraception d’urgence), font reculer l’éducation à la sexualité à l’école, et plus largement menacent la démocratie. En France, ils attaquent les locaux du Planning Familial comme à Strasbourg, Nantes ou Paris.

NOUS VOULONS NOTAMMENT :

Que les délais légaux pour avorter soient harmonisés sur ceux des pays les plus progressistes en Europe, et que les États tendent vers une dépénalisation totale de l'avortement.

Que chaque femme ait le choix de la méthode pour avorter.

Que la « double » clause de conscience sur l’IVG pour les professionnel·les de santé soit supprimée de la loi.

Que les sages-femmes puissent pratiquer des IVG instrumentales.

Que des moyens financiers soient donnés pour les centres pratiquant l'avortement.

 

L'AVORTEMENT EST UN CHOIX PERSONNEL
MON CORPS M'APPARTIENT, JE CHOISIS MA VIE, JE CHOISIS D’AVOIR OU PAS UN ENFANT !

NOUS REVENDIQUONS UN DROIT A L’AVORTEMENT DANS DE BONNES CONDITIONS POUR TOUTES LES FEMMES QUI CHOISISSENT D’INTERROMPRE UNE GROSSESSE EN FRANCE, EN EUROPE ET PARTOUT DANS LE MONDE

LE 25 SEPTEMBRE, ON MANIFESTE
14H HÔPITAL TENON

 

 

http://change.org/PPLIVG ** https://www.petitionenligne.fr/manifeste-des-medecins-et-sages-femmes-pratiquant-des-ivg-en-faveur-de-lallongement-du-delai-a-14-semaines

 

Retrouvez ici l'appel du collectif Avortement en Europe, les femmes décident, dont est signataire l'Union syndicale Solidaires, ainsi que des visuels : Mobilisations pour la dépénalisation de l'avortement