Le 8 juillet, le journal Le Monde a publié un article concernant la vague de suicides qui secoue depuis le début de cette année notre administration prouvant ainsi que nul ne doit et ne peut désormais ignorer que le mal être est de plus en plus grandissant à la DGFIP. Nul ne peut et ne doit ignorer le nombre important de suicides et de tentatives de suicides (12 suicides, 9 tentatives depuis le 1er janvier) dans notre administration.
Au regard du contexte dramatique que les collectifs de la DGFiP vivent actuellement avec un nombre d'actes suicidaires en augmentation particulièrement inquiétante, Solidaires Finances Publiques a donc exigé de l'administration que des réflexions sur le travail s'engagent afin de mettre en place des actions concrètes sur l'organisation du travail.
Le 3 juillet se tenait le 4ème COSUI Sécurité mis en place depuis le drame de Bullecourt où un de nos collègues a été assassiné et une collègue gravement agressée.
Une formation spécialisée de réseau s'est tenue le 1er juillet. Malgré l'absence de réelle volonté de la Direction Générale de mettre en place une politique ambitieuse pour améliorer les conditions de travail des agentes et agents et d'un dialogue social dégradé voire inexistant, Solidaires Finances Publiques a décidé de siéger compte tenu de la situation inédite et humainement dramatique dans laquelle la DGFiP se trouve en ce milieu d'année 2025 où on déplore 10 suicides, 7 tentatives de suicides et 1 disparition inquiétante. La FSR qui pour Solidaires Finances Publiques est d'une nécessité absolue, devrait aussi l'être pour la Direction Générale afin d'agir sur les condtions de travail pour lutter contre les RPS, 1er risque à la DGFiP exprimé par les personnels.