Depuis la présentation du projet de loi de finances pour l’année 2020, plusieurs voix s’élèvent pour s’étonner d’un changement de cap qui serait synonyme d’un ralentissement de l’ardeur « réformatrice » du gouvernement. S’il n’est guère étonnant que le Medef tienne ce discours en pleurant des larmes de crocodiles, plusieurs observateurs reprochent au gouvernement de ne pas supprimer assez de postes de fonctionnaires et de ne pas faire les fameuses « réformes structurelles », selon la formule éculée.
Le projet de loi de finances pour 2020 est connu. Il s’inscrit sans surprise dans la continuité des deux précédents.
Le Ministre de l’action et des comptes publics se félicite du rendement supplémentaire permis par le prélèvement à la source (PAS) qui, selon lui, s’élèverait à 2 milliards d’euros.
Les organisations syndicales Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, FO DGFiP et CFDT Finances Publiques répondent au ministre de l’Action et des Comptes publics qui s’est exprimé ce mardi 18 septembre dans le journal le Parisien/Aujourd’hui.