Ce jeudi 16 mai est le dernier jour pour effectuer une déclaration des revenus « papier ». Seuls les contribuables n’étant pas en mesure de déclarer leurs revenus par internet sont désormais concernés, les pouvoirs publics ayant décidé d’imposer la télédéclaration obligatoire.
A l’occasion des élections européennes, le syndicat national Solidaires Finances Publiques a écrit aux principales têtes de listes pour défendre sa proposition portée de longue date : instaurer un « serpent fiscal européen » au sein de l’Union européenne ou, à tout le moins dans un premier temps, de la zone euro. Un document de 4 pages (disponible sur le site de Solidaires Finances Publiques, rubrique Justice Fiscale et Sociale) est joint à ce courrier pour expliquer les tenants et les aboutissants de notre proposition.
Suite aux déclarations d’Emmanuel Macron, Édouard Philippe a donc adressé une lettre de mission à la Cour des comptes. Celle-ci sera ainsi chargée de tenter d’évaluer les pertes fiscales de « l’insupportable atteinte au pacte républicain » (dixit le Premier Ministre) que l’évitement de l’impôt représente et d’identifier les « lacunes éventuelles » dans l’action de l’État visant à le combattre. Notre organisation syndicale, la 1ère de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP), dont l’une des missions consiste précisément à combattre la fraude fiscale, a adressé ce jour un courrier au Premier président de la Cour des comptes.
Pour la 5ème fois cette année, les agent.es des Finances publiques étaient appelé.es à faire grève ce jeudi 9 mai dans le cadre de la journée intersyndicale « Fonction publique ».
Cette journée intervenait après plusieurs journées de mobilisation nationales, et de nombreuses au plan local, tournées vers la défense des missions et des agent.es des Finances publiques et contre le projet de réforme de la Fonction publique.
Le projet de loi du gouvernement est particulièrement néfaste tant pour les fonctionnaires que pour les usagers. En organisant la déréglementation (via notamment la suppression de nombreuses instances), en voulant recruter des contractuel.les en lieu et place d’emplois statutaires, en imposant des dispositifs de rupture conventionnelle et de mobilité forcée, le gouvernement veut imposer une réforme brutale. Celle-ci ne bénéficiera pas aux salariés du privé ni à la population.