Alors que le gouvernement poursuit la mise en œuvre du projet libéral de destruction du modèle social avec le projet de réforme des retraites et la remise en cause des services publics, la DGFIP et ses personnels sont depuis des années au cœur de cette cible idéologique. Soumis à de nombreuses restructurations, à des vagues successives de suppressions de postes (25 000 depuis sa création), à un management contraignant et à une hausse de la charge de travail, les agents des finances publiques subissent une dégradation continue et préoccupante de leurs conditions de travail.
Le projet de réforme des systèmes de retraites (régime général, régimes spéciaux) est vanté par le gouvernement comme étant un projet de « justice sociale ». Tout indique le contraire. Car, si le gouvernement peine à mettre en avant quelques exemples de « gagnants » potentiels à son projet, il omet sciemment d’évoquer le sens profond de son projet. Stabiliser voire réduire la part du produit intérieur brut consacré aux retraites dans une période où le nombre de retraites augmentera.
Publication du rapport « La réforme nuit gravement... » sur les conditions de travail
Le syndicat national Solidaires Finances Publiques publie un rapport intitulé « La réforme nuit gravement... ». Il est consacré à l’évolution des conditions de travail au sein de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP), après près de 20 ans de restructurations et d’évolutions profondes touchant aussi bien au management, aux métiers qu’aux moyens humains et budgétaires.
Alors que le mouvement contre le projet du gouvernement en matière de retraite connaissait une nouvelle journée de mobilisation le 11 janvier, le gouvernement annonçait la « suspension » du fameux « âge pivot » et la tenue prochaine d’une conférence sur le financement.