L’alerte de Solidaires Finances Publiques sur les conséquences des dysfonctionnements de GMBI pour le budget des collectivités locales n’a semble-t-il pas été appréciée par la direction générale. Après nous avoir appelé pour nous expliquer que nous fragilisions la DGFiP, le DGA continue à seriner son discours culpabilisateur lors de sa tournée des directions locales où les organisations syndicales sont reçues. Inacceptable !
Ce n’est pas la première fois que les expressions publiques de notre syndicat ne plaisent pas à la direction générale ou à certains ministres, car elles mettent au grand jour des vérités dérangeantes pour les décideurs de la DGFiP.
Cela est pour nous un honneur, surtout que nos expressions se fondent sur des faits vérifiés et bien loin des réinterprétations fallacieuses de l’administration.
Mais c’est sans doute la première fois qu’un directeur général adjoint, lors de ses rencontres avec les sections départementales, fait la morale à nos représentants et représentantes.
Un moyen pour lui de ne pas répondre aux préoccupations des sections locales et donc des personnels sur le manque de moyens humains, les réorganisations incessantes, les difficultés de plus en plus importantes pour l’exercice de nos missions et la dégradation de nos conditions de travail.
Solidaires Finances Publiques rappelle au Directeur Général Adjoint et plus largement à la direction générale que nous n’accepterons jamais les tentatives de nous museler, de limiter nos propos et nos actions syndicales qu’elles soient internes ou vers l’extérieur.
Solidaires Finances Publiques ne renoncera à aucune expression qui permette d’informer, de sensibiliser, sur les sujets quelle que soit leur nature, même si elle doit déplaire, au regard de la réalité des faits, ou contrarier au plus haut niveau. Nous revendiquons haut et fort notre droit, notre légitimité à alerter les personnels mais également nos concitoyens !
Solidaires Finances Publiques, syndicat résolument indépendant, n’est et ne sera jamais la courroie de transmission de quiconque, à part celle de ses adhérentes et adhérents. Alors si le DGA veut influer sur notre stratégie ou nos expressions : qu’il se syndique !
Solidaires Finances Publiques réaffirme également que ce n’est pas notre syndicat qui fragilise notre administration. Ce sont les choix politiques, budgétaires et administratifs opérés depuis des décennies !
En méprisant et en niant les alertes portées par l’ensemble des organisations syndicales et en particulier la nôtre sur GMBI mais aussi sur bien d’autres sujets, l’administration s’éloigne du monde réel et contribue à la casse du service public et de tout ce qui fait le ciment d’une société juste et solidaire.
À bon entendeur !