..La déconcentration de proximité.
Ce concept est apparu l'année dernière au détour d'un discours du Ministre de l'Action et des Comptes publics devant un parterre de cadres de la DGFiP. Il a été précisé par le même individu dans les colonnes d'un grand quotidien régional, avant d'être repris par notre bon directeur général sous le vocable de "géographie revisitée".
Qui a murmuré à l'oreille de l'autre ? Qui a eu l'idée le premier ? Suspense insoutenable. Il semblerait bel et bien que ce soit notre Directeur général, mais (nous assure-t-il), le ministre est pleinement derrière lui. Bref... L'essentiel est ailleurs et tout ou presque dans le document ci-joint. Document pour le moins officiel puisqu'il s'agit du contenu du dernier discours du directeur général devant les numéros 1 de la DGFiP en décembre 2018. Un joli cadeau de Noël.
Nous pouvons reconnaître à Bruno Parent son honnêteté : il nous avait fait part de cette idée très tôt au cours de l'année dernière, sans entrer dans le détail, puis il a réuni le 9 janvier les secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives au CTR pour une présentation du dispositif envisagé. Plutôt que de tenter de résumer en quelques lignes plus de deux heures d'entretien, nous vous livrons ici les propos tenus par le DG aux numéros 1 le 13 décembre 2018. Tout y est ! A vous de vous faire votre opinion et de réagir si vous le souhaitez.
A vous de vous faire votre opinion, sans oublier ce qui se trame au niveau du gouvernement dans le cadre du programme action publique 2022 (CAP 22) et ce qui pourrait "sortir" du grand débat national. Sur ce dernier point, Solidaires Finances Publiques interviendra dans le débat public, par tous les moyens dont il dispose, à la fois sur la question fiscale et sur celle des services publics.
Quoiqu'il en soit, l'intervention des personnels, dans une période où ils détiennnent un moyen inédit de pression sur les pouvoirs publics pour faire aboutir leurs revendications : généralisation de la prime de 200 euros, augmentation de l'IMT à 200 euros bruts par mois, nette amélioration des promotions, ouverture de véritables négociations sur l'avenir de nos missions, de nos implantations territoriales et de nos règles de gestion, l'arrêt des suppressions d'emplois et des restructurations et mise en place d'un plan ambitieux de recrutement de personnels titulaires à la hauteur des besoins.