Urgentistes, personnels de santé, pompiers, enseignants, policiers, collectivités locales…..
Toutes et tous réclament les moyens d’exercer leur mission de service public au service de l’intérêt général, sereinement, en toute sécurité ; une rémunération à la hauteur de leur engagement et de leur capacité d’adaptation.

Séduisante et attractive en apparence, la politique fiscale clientéliste et électoraliste du gouvernement, opère un tarissement des sources de financement du service public, bafouant au passage l’article 13 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : « Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés ».
Une véritable lutte contre la fraude fiscale permettrait de ramener au budget de l’État pour le financement des services publics, tout ou partie des dizaines de milliards d’euros qui lui échappe. Nous n’en prenons pas le chemin du tout, c’est clair. Il est facile ensuite d’évoquer la problématique des équilibres budgétaires présentée comme l’alibi aux suppressions d’emplois qu’accompagne le funeste cortège des restructurations incessantes.
La démonstration vaut pour la protection sociale.
Le combat que nous menons aux Finances Publiques pour l’intégrité de nos missions, pour le renforcement de nos structures et contre les projets destructeurs en cours et à venir n’est donc pas une bataille corporatiste. C’est une lutte pour les personnels des finances publiques, mais aussi une lutte pour l’intérêt général, pour le service public tout entier. Une lutte citoyenne !
Nous sommes cependant et effectivement, avec les autres administrations de Bercy, les souffre-douleurs des pouvoirs publics. Nous assumons, sous le prétexte d’une exemplarité hallucinante, à nous seuls la quasi-totalité des efforts en matière d’emplois et de budgets de fonctionnement. En plus, nous sommes pratiquement les seuls à subir les préconisations du rapport CAP 22 dans son volet restructurations et transferts de missions.
ÇA COMMENCE À BIEN FAIRE !
Le combat des autres secteurs de la Fonction publique est le nôtre, notre combat est le leur. Ce que nous voulons, c’est une ambition pour tout le service public, pour tous les services publics.
PRÉSERVER ET RENFORCER LA DGFIP CONSTITUE DONC UNE URGENCE SOCIALE !
Nous ne devons pourtant, dans l’instant, que compter sur nous-mêmes. Même si certain.es élu.es nous appuient, même si les usagers et usagères du service public fiscal, de gestion publique et du cadastre nous soutiennent, même si les media s’intéressent à nos actions, ces soutiens sont pour le moins versatiles.
Alors il nous faut, dans l’unité la plus large, poursuivre ce que nous avons débuté dès le début du mois de janvier. Nous avons collectivement réussi une étape importante, en plus des mobilisations locales, celle de la journée de grève du 16 septembre.

Nous avons l’occasion de frapper à nouveau des deux poings et fort d’ici le 14 novembre et le 14 novembre :
EN PARTICIPANT MASSIVEMENT À LA VOTATION POUR EXPRIMER CLAIREMENT NOTRE REFUS DU PLAN DARMANIN/FOURNEL
EN ÉTANT EN GRÈVE ET DANS LA RUE À PARIS LE 14 NOVEMBRE, ENCORE PLUS NOMBREUX, DANS LA MANIFESTATION NATIONALE !

pas de vrai service public sans finances publiques