Emmanuel Macron a été le seul candidat à s’être ouvertement positionné pendant la campagne électorale pour le CETA.
Cet accord de libre échange entre le Canada et l’Union Européenne va supprimer la quasi totalité des barrières tarifaires et normatives (droit du travail, santé, sécurité...) entre les deux espaces économiques et offrira un terrain de jeu, comme jamais jusqu’alors, aux firmes multinationales et à leurs intérêts financiers. Une fois élu, le président français a préféré toutefois temporiser et s’en remettre à un comité d’ « experts » censé lui délivrer la vérité sur le sujet du CETA. Mais une vérité orientée : il a en effet le choix des sujets et des experts. Autant dire qu’il a peu de risques de voir son attente déçue, tout juste tempérée par quelques détails à la marge.