Le « ras-le-bol global» exprimé par le mouvement « les Gilets jaunes » recèle plusieurs colères :
• le mécontentement contre l’augmentation de la taxation du diesel et du fioul ; l’étincelle qui a mis le feu aux poudres,• le sentiment d’une injustice fiscale insupportable : à titre d’exemple, la hausse de la CSG sur les retraité.e.s, d’autant plus mal vécue que le gouvernement a supprimé l’impôt de solidaritésur la fortune et baissé l’imposition des revenus financiers,• la dénonciation de la hausse de nombreux « tarifs » et du « coût de la vie »,• le sentiment d’abandon, notamment dans des zones où le service public n'est plus présent,• la dégradation générale des conditions de vie du fait de salaires et de pensions qui stagnent voire baissent, d’un chômage et d’une précarité toujours élevés et d’une déconnexion des « élites » et de la frange des Français les plus riches.
Ce constat rejoint largement ce que le syndicat national Solidaires Finances Publiques dresse de longue date. Nos propositions sont cependant différentes, voire à l’opposé, de certaines organisations « anti-impôt» et « anti-État » qui soutiennent ce mouvement.
La baisse continuelle des moyens humains et budgétaires met non seulement en danger la Direction Générale des Finances Publiques dans l’exercice de ses missions, mais surtout l'ensemble des personnels du fait de la dégradation des conditions de travail qu'elle génère.