Qu’il s’agisse de restauration, de prêts, d’aides, de logements sociaux, de loisirs ou de culture, l’Action sociale est profondément ancrée et présente au quotidien. Elle répond à de véritables besoins. Dans le contexte actuel de rigueur budgétaire, l’Action sociale est clairement menacée.
Danger sur le budget
La rigueur budgétaire, avec des conséquences directes désastreuses sur l’intégrité de l’action sociale et, par conséquent, sur le mieux vivre des agentes et des agents. En diminuant les subventions aux associations des prestations de logement, restauration, vacances, elle remet en cause les prestations elles-mêmes et les tarifs pour les agent·es.
Danger sur sur les associations
Avec notamment l'annonce de la cession de la quasi totalité du parc EPAF (14 résidences sur 23) qui pèse sur le devenir des prestations de vacances loisirs pour les agentes et les agents mais aussi et surtout sur celui du personnel de ces résidences, soit 80 personnes.
Danger sur l’organisation territoriale
La volonté des pouvoirs publics de régionaliser l’Action sociale et/ou de la verser dans un champ interministériel remettrait en cause le réseau départemental de proximité, le plus efficace et le plus adapté aux besoins des personnels. Déjà l’administration a réduit la voilure du réseau en supprimant la plupart des postes d’assistantes et d'assistants de délégation.
L'Action sociale, c’est notre bien collectif.
Aujourd'hui, le Secrétariat général veut nous priver de prestations qui ne sont pas de confort mais qui sont devenues une nécessité.
En agissant de la manière, il nous vole. C’est une nouvelle perte de pouvoir d’achat, une perte à peine déguisée mais bien réelle.
Se battre pour l'Action sociale, c'est se battre contre la régression sociale.
Se battre en cette journée du 5 octobre, c'est se battre pour elle, pour nos droits, pour notre pouvoir d'achat.
Le 5 octobre 2021, toutes et tous dans l'action et en grève !