L’intersyndicale DGFIP était conviée ce jeudi après-midi à des « échanges préalables à l’ouverture d’une négociation sur l’évolution du régime indemnitaire des personnels de la DGFIP », conformément aux engagements pris par le directeur général dans le cadre de l’accord d’octobre 2021.
Dire qu’à la lecture des axes proposés dans les documents préparatoires, la surprise ne fut pas bonne est un euphémisme. En effet, aucune mesure générale proposée, deux mesures ciblées très limitées relevant du saupoudrage, de l’action sociale en guise d’indemnitaire et pire la volonté de réintroduire une modulation !
Et pourtant les personnels de la DGFIP attendent toujours la reconnaissance de leur engagement professionnel au-delà des discours alors que leur pouvoir s’érode. La réalité des agents, ce sont des fins de mois qui commencent de plus en plus tôt une fois les factures payées ! Ce n’est pas la revalorisation de 3,5 % de la valeur du point d’indice, soit une cinquantaine d’euros par mois pour une majorité de collègues, même si elle a été qualifiée de substantielle puis de significative par le DG, qui va suffire à améliorer la situation de chacun.
Face à une direction générale incapable de préciser ses marges de manœuvre budgétaires et ne proposant aucune discussion sur la revalorisation de l’ensemble des régimes indemnitaires, Solidaires finances publiques, CGT Finances Publiques, F.O.-DGFIP et l’alliance CFDT/CFTC ont refusé de se limiter à discuter d’un simple état des lieux. Dans ces conditions, elles ont décidé de quitter la séance.
Nous continuons de revendiquer des mesures pérennes pour l’ensemble des personnels de la DGFiP et non la simple réparation de telle ou telle incohérence du régime indemnitaire, par ailleurs indispensable, ni la création d’une prime de fidélisation source potentielle de nouvelles inégalités. Nous refusons en outre toute introduction de modulation dans la rémunération, y compris des cadres supérieurs.
La revalorisation des régimes indemnitaires des personnels de la DGFiP c’est possible et c’est maintenant !
Pour que la Direction Générale cesse de jouer la montre, chacun doit prendre conscience qu’il doit s’inviter dans ce débat.