Les épreuves écrites du concours interne d'inspecteur n'ont pas pu se dérouler normalement en Guadeloupe et en Martinique, en raison du passage de l'ouragan Maria.

Ainsi, en Guadeloupe, les candidats ont pu composer à l'épreuve n° 1, mais pas à l'épreuve n° 2.
En Martinique, le déroulement de l'épreuve n° 1 a dû être interrompu, compte-tenu de l'évolution de la situation météorologique et ce afin de garantir la sécurité des candidats et des collègues en charge de l'organisation locale du concours.

Suite à cela, la Direction Générale a décidé de faire recomposer les candidats de la Guadeloupe à l'épreuve n° 2, et ceux de la Martinique aux deux épreuves mais a écarté l'optique de faire recomposer les autres candidats (2 900 candidats) de métropole, Guyane, Réunion, Pacifique.

Cette décision a conduit de nombreux candidats à s'interroger sur la légitimité de la réponse apportée, sur les risques de disparité de traitement entre candidats compte-tenu des épreuves distinctes, mais également sur le respect du principe de continuité territoriale.

Solidaires Finances Publiques a interpellé la Direction Générale en lui demandant des garanties sur la stricte égalité de traitement entre les candidats.

En réponse, la Direction Générale insiste sur les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à cette situation (ce que nous ne contestons pas) et affirme qu'il n'y a pas à son sens de rupture de la continuité territoriale qui n'est ici pas en cause, estimant que les candidats de la Réunion, du Pacifique et de la Guyane ont bénéficié des mêmes conditions que la métropole.

Par contre, la Direction Générale n'apporte aucun élément de réponse sur le niveau d'exigence qu'elle se fixe pour garantir la stricte égalité de traitement entre les candidats.

Solidaires Finances Publiques l'a réinterpellée sur ce point et insisté sur le fait que le niveau de garantie attendu n'est toujours pas assuré à ce stade.

A suivre...