Il n’aura pas fallu attendre longtemps. A peine quelques minutes après la publication de la note nationale de cadrage du plan de reprise d’activité, un certain nombre de directions et de chefs de services se sont mis en action !
Le téléphone a chauffé pour contacter tous ceux et toutes celles qui étaient encore en ASA ou en télétravail, avec comme seul message : lundi TOUT LE MONDE AU BOULOT !
Visiblement ils n’ont pas bien compris la signification du mot PROGRESSIF !
Pour ces zélés inconscients, dont les motivations nous échappent, nous ne sommes sans doute pas du même monde, la reprise de toute l’activité, c’est le 11 mai, sans palier, sans avoir mis en place les mesures pourtant détaillées et préconisées par la DG en matière de protection sanitaire et d’organisation spatiale des locaux.
Alors soyons clairs : nous avons syndicalement fait preuve de responsabilité depuis le début de la crise sanitaire. Nous avons, avec la volonté indéfectible de préserver la santé des personnels, préféré voir les agent.es chez eux plutôt qu’entassés dans les bureaux sans mesure de protection. Nous avons joué le jeu du dialogue social dans des conditions dégradées. Nous avons également pris en considération l’importance de maintenir les activités essentielles de la DGFiP, avec toujours la même volonté indéfectible de protéger les usagers, le service public et toujours les personnels. Nous n’avons pas cessé d’exiger la fourniture de tous les équipements individuels de protection et la mise en œuvre de toutes les mesures indispensables à la distanciation physique et à l’application des gestes barrières.
Si date du 11 mai devait correspondre à un retour aux errances passées, comme cela semble être le cas dans certains endroits du territoire ce matin, si ce jour devait être marqué du sceau de l’amnésie et du retour au « monde d’avant » alors même que le virus est toujours présent, alors pour le coup, le syndicat n’hésiterait pas un seul instant à mettre en œuvre, aux côtés des agentes et des agents, tous les outils permettant d’empêcher celles et ceux, qui par leurs attitudes et décisions erratiques, oublieraient leurs obligations de protection de la santé des personnels et les mettraient en danger !
Qu’ils et elles se le tiennent pour dit !