Solidaires Finances Publiques s'est opposé, depuis leur annonce, à la mise en œuvre de deux expérimentations de Centres de Contacts (CDC) l'un à Rouen, l'autre à Chartres Plusieurs raisons expliquent notre refus, les principales étant les conditions déplorables de cette mise en œuvre notamment pour le site de Chartres et les conséquences que cette expérimentation emporte sur la chaîne de travail de la gestion des particuliers et les structures adossées (SIP, CPS, CIS) voir la lettre ouverte.

Notre organisation a exigé qu’ un groupe de travail se t ienne avant le 2 mars, date de début d'exercice du CDC de Chartres, il a finalement été réuni par la Centrale le 26 mars dernier.
Il n'a abouti sur aucune revendication. Face au refus de la DG de traiter les questions de fond lors du GT, les OS représentatives ont exigé la tenue d'un CTR dédié, demande réitérée le 21 avril lors d'un CTR consacré à la création de 7 STDR. Cette demande entendue de la Centrale, Monsieur Mazauric, Directeur Général adjoint indique qu’ une note nous sera prochainement adressée, chose faite au lendemain du CTR.
Cette fiche décline les modalités d'organisation du temps de travail pour les différentes périodes expérimentées (dites normales et de pointe) et apporte un éclairage sur l'indemnitaire.

S'agissant des temps de travail, la DG précise que les agents bénéficient des règles de droit commun sur le choix des modules horaires. Cependant les agents devront choisir entre 2 organisations d' horaires distincts , l'une classique et l'autre en horaires décalés avec obligation de service jusqu'à 19h00. A ce stade, il revient à l'agent de choisir quelle organisation lui convient... le bémol étant qu'en l'absence de volontaires sur le travail en horaires décalés, il revient au chef de service d'établir un planning !
Les personnels auront même droit à récupération ! Le temps de travail se compose de 5 heures de relations usagers et de 2 heures de traitement courriels et actes de gestion. Solidaires Finances Publiques exige, à l'instar des autres services de relations à l'usager, un temps de vacation à 4h15 ainsi que le respect d'un temps documentaire obligatoire et un temps de pause inhérent aux contraintes de la relation téléphonique. La DG maintient le travail de 19H00 à 22h00 sur les périodes de pics d'activité (évalué de 5 à 12 semaines) alors qu'elle indique que le trafic le plus élevé se situe de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00 .

Pour Solidaires Finances Publiques rien ne justifie le travail décalé de 19h00 à 22h00 ainsi que le travail le samedi. Nous exigeons donc leur abandon . S'agissant du régime indemnitaire la DG s'entête à rétribuer les agents avec la prime de 400 euros bruts annuel. Pour Solidaires Finances Publiques cette approche est purement scandaleuse et relève au delà d'un mépris affiché, de la non reconnaissance de la technicité des agents. Solidaires Finances Publiques exige dès à présent avec effet rétroactif l'application du régime indemnitaire des CIS au regard des contraintes inhérentes aux fonctions d'opérateurs téléphoniques, à savoir l' ACF sujétions particulières d'un montant de 1100 euros annuels bruts .

Pour Solidaires Finances Publiques , si un agent dont la mission est de répondre aux sollicitations des usagers par téléphone ... n'est pas considéré comme un agent qui fait de la relation usagers ...alors qui est-il ? Cet alignement par le « haut » sur le régime des CIS est parfaitement fondé et légitime. Ce n'est pas la proposition indigente et inacceptable de la DG qui prévoit le versement d'un complément ACF pour contraintes horaires soit 17euros par heure de 19h00 à 22h00 et le samedi par vacation de 5 heures, qui répond aux spécificités et sujétions particulières de la mission.

Solidaires Finances Publiques continuera comme il l'a fait dès le départ à combattre cette expérimentation et agira avec les agents pour que leurs droits légitimes en termes de conditions de travail et de rémunération soient enfin respectés. Solidaires Finances Publiques ne lâchera rien !