Mercredi 21 novembre 2018, nous étions Porte de Versailles pour diffuser de l'information aux élu.e.s présent.e.s sur le salon.
Malgré le froid et des participant.e.s impatient.e.s de s'engouffrer dans le salon, nous avons réussi à rentrer en contact avec des élu.e.s mais aussi des agent.e.s de la territoriale, très intéressé.e.s par nos propos.
La lettre aux élu.e.s a été distribuée et nous les avons informé.e.s sur nos travaux et sur les analyses que nous portons sur les grands sujets d'actualité qui les touchent de près comme la réforme de la taxe d'habitation, le PAS, etc.
Ensuite, nous avons participé à la seule conférence animée par la DGFiP.
Le sujet était : « PayFiP : la solution d'avenir pour l'encaissement de vos recettes ».
L'administration a tout d'abord présenté le dispositif PayFiP et des responsables de services administratifs expérimentateurs étaient présents pour témoigner des avantages de ce nouvel applicatif.
Ensuite, des questions ont été posées par les quelques élu.e.s présent.e.s (à peine une petite quinzaine et nous, nous étions sept !).
Le débat s'est ensuite étendu aux divers moyens de paiement que l'administration pourrait à plus long terme envisager : paiement par smartphone, etc.
Fière de son évolution vers les nouvelles technologies, l'administration a souligné que la DGFiP avait pour objectif d'offrir le plus de paiements possibles et était dans une démarche stratégique la plus dynamique possible.
C'est à l'issue de ce discours que nous sommes intervenus en posant une seule question : « Comme vous élargissez le débat, Solidaires Finances Publiques a une question à vous poser. Vous affirmez que l'administration des Finances publiques a pour objectif d'offrir le plus de paiements possibles aux usagers. Pensez-vous que c'est une stratégie dynamique que de supprimer l'offre de paiement en espèces aux guichets des centres des Finances publiques ? »
Bien entendu, l'administration ne s'attendait pas à cette question, et a présenté effectivement brièvement le dispositif, mais n'a jamais répondu à la question… Cependant, elle a précisé que les prestataires intéressés par le futur marché public d'encaissement des factures locales, en lieu et place des trésoreries, pourraient être les banques, les buralistes et la Banque Postale.
Notre intervention a été largement plébiscitée par les quelques élu.e.s qui étaient dans la salle.
Dommage que la salle n'ait pas été plus remplie…
Dans la suite de la journée, nous nous sommes rendus au stand tenu par l'Association des Maires Ruraux de France. Cette association est représentative des collectivités de moins de 3 500 habitants. Ces collectivités sont pleinement impactées par les stratégies gouvernementales actuelles. Nous nous sommes présentés et nous leur avons donné de la documentation et avons obtenu des adresses mails de contacts.
Par ailleurs, au fil de notre visite au salon, nous avons été attirés par le stand de la confédération des buralistes qui affichait : « les buralistes, la solution du réseau de proximité ».
Nous avons échangé avec eux sur la volonté future de notre administration d'ouvrir un marché public pour l'encaissement des espèces par un prestataire privé. Notre échange, intéressant, nous amènera à nous rapprocher des buralistes pour mieux comprendre leur fonctionnement afin d'alimenter nos échanges face à l'administration lors de notre prochain groupe de travail.
Pour finir, nous nous sommes présentés au stand de la Gazette des Communes afin de repartir avec des contacts pour d'éventuelles communications futures.
Pour conclure, cette journée a été une journée d'action qui s'est voulue être une journée informative, en visibilité, en prise de contacts, conformément aux préconisations issues des travaux de la Commission Nationale Spécialisée (CNS) des 6 et 7 novembre derniers. En cette fin de journée, nous pouvons affirmer avoir atteint notre but !
Nous ne lâchons rien !