La DGFiP, plus que jamais en période de crise sanitaire, se retrouve au cœur des revendications pour l’emploi, les services publics et contre la précarité.

Pourtant, les réformes ne font qu'éloigner les usagers des services, dégradent l'exercice des missions, les conditions de travail et les carrières.

 

  Les cadres sont confrontés de plein fouet :

  • à l'ouverture des postes aux contractuels, y compris les postes de direction
  • à la destruction des règles d'affectation et à la généralisation du recrutement au choix et des appels à candidatures

 

Le recrutement au choix ne cesse de s'étendre : mouvement AFIPA, mouvement IP, mouvement des chefs de service comptable (C1) et prochainement mouvement C2.

Le fait du prince devient la seule règle d'affectation. Pourtant, il n'a jamais été démontré que les anciennes règles statutaires et de gestion aient été une cause de dysfonctionnement ou de perte de rentabilité pour la DGFIP.

  •  au blocage des carrières et au déclassement des postes comptables fusionnés

 Les opérations relatives au futur classement des postes laissent craindre un déclassement pour de nombreuses structures fusionnées.

 La DG envisage un rééquilibrage des indices administratifs et comptables à hauteur de 50 / 50.

Mais ce principe souffre de beaucoup d’ambiguïté. A ce stade, il n'y a aucune transparence sur les modalités de transfert d'indices entre sphères et les travaux ne doivent démarrer qu'au printemps.

  •  aux difficultés pour se repositionner

La réduction du nombre de cadres et le resserrement du réseau comptable réduisent drastiquement les possibilités de repositionnement. Devoir s'éloigner de son domicile devient un risque réel. Comment concilier vie professionnelle et vie personnelle dans ces conditions ?

 Bercy rappelle régulièrement qu'une réforme ne peut pas se faire sans l'adhésion de ses cadres.

Le taux de grève des AFIPA, des IP et des IDIV sera donc particulièrement observé et analysé par les pouvoirs publics.

 

4 février 2021, l'encadrement mobilisé !