SOLIDAIRES FINANCES PUBLIQUES

Cette année la journée internationale des travailleurs et travailleuses se déroule dans un contexte inédit de tensions internationales et de guerres en Europe comme ailleurs. C’est dans ce contexte, qu’Emmanuel Macron et le gouvernement Bayrou préparent les esprits à une « économie de guerre » qui sera un nouveau prétexte à amplifier leurs attaques contre notre modèle social, nos services publics, nos missions et nos emplois. Les premières discussions sur le budget 2026 et l’annonce par le Ministre de l’économie de 40 milliards d’économies supplémentaires montrent d’ores et déjà l’ampleur des futures régressions. L’école, la Santé, la protection sociale, la culture, les finances publiques, les solidarités inter-générationnelles, les collectivités territoriales... vont continuer à être dépecées au détriment de la majorité de la population.

Dans la rue, pour nos missions de services publics et nos emplois

La campagne déclarative d’impôt sur le revenu est, encore une, fois fortement impactée par le manque de personnels, la réduction des horaires d’ouverture ou la priorisation de l’accueil dématérialisé. Ce sont bien l’ensemble de nos missions de la DGFiP qui sont lourdement attaquées par les politiques de destruction du service public.

Et pourtant, sans nous, pas d’aide pour les démarches des particuliers et entreprises, pas de véritable lutte contre la fraude fiscale, pas d’appui aux collectivités territoriales.

Sans nous, sans impôts, pas de service public ni de justice sociale !

Dans la rue, pour nos rémunérations !

Les fonctionnaires n’ont cessé d’être ciblés par les gouvernements macronistes. En plus de supprimer chaque année des emplois dans notre administration, d’avoir tenté de nous imposer 3 jours de carence, le nouveau ministre de la Fonction Publique a fait acter la suppression de la GIPA ainsi que la baisse à 90 % du traitement en cas d’arrêt maladie.

Pour Solidaires Finances Publiques, la rémunération de l’ensemble des fonctionnaires, y compris les personnels de la DGFiP, est inacceptable. Les très faibles augmentations de la valeur du point d’indice ces dernières années n’ont pas compensé l’inflation. Au contraire, nous constatons une baisse de près de 20 % de notre pouvoir d’achat en 20 ans. C’est inacceptable !!

Il en est de même pour les pensionnés qui sont dans le collimateur du gouvernement au prétexte qu’il faudrait réduire la dépense publique. Et pourtant, les retraités ne sont pas des nantis.

Dans la rue, contre l’extrême-droite !

Le 1er mai est également le moment de se mobiliser pour nos idéaux de paix, de justice, de tolérance et de solidarité. Alors que les dirigeants de certains pays ont déclaré ouverte la chasse aux fonctionnaires, nous devons empêcher la diffusion de ces idéaux libertariens en France et en Europe.

A l’heure où l’État de droit se voit menacé par les discours victimaires de l’extrême-droite, y compris par le ministre de l’Intérieur dénonçant éhontément la présence de « juges rouges », qu’est-ce qui pourrait empêcher de voir ces discours de délégitimation s’étendre à nos missions et particulièrement nos procédures de contrôle fiscal ?

Retrouvons-nous, actifs et retraités au sein des cortèges de Solidaires ce 1er mai

et mobilisons-nous pour plus de justice fiscale, sociale et environnementale !