Partout dans le monde se développent, les discours anti-État, anti-fonctionnaires et contre les services publics. Jamais l’offensive n’a été aussi importante contre le bien commun et l’intérêt général !
En France, le budget 2025, imposé par 49-3, contraint à de nouvelles coupes budgétaires, dépeçant encore les services publics et détériorant toujours plus les conditions de travail des agentes et agents. Les premières discussions sur le budget 2026 et l’annonce du ministre de l’Économie Eric Lombard de 40 milliards d’économies supplémentaires montrent une nouvelle fois une seule obsession : détruire notre modèle social, sous prétexte de réduire les dépenses publiques plutôt que trouver des recettes.
A la DGFiP, alors qu’on nous promettait une « pause », les nouvelles suppressions d’emplois (550 au final), les « économies » demandées dans tous les services, la fin des mouvements locaux pour les cadres A, les attaques ici ou là contre le télétravail, le dialogue social méprisé..., ne font que mettre à mal l’exercice de nos missions et amplifient le mal-être des agentes et agents ! De plus, le Gouvernement, dans le cadre de la préparation du budget 2026, organise d’ores et déjà une revue des missions et des arbitrages, ciblant de nouveau les fonctionnaires !
Sans oublier :
- une nouvelle dégradation de la rémunération et la poursuite du gel du point d’indice, la non-reconduction de la Gipa, l’absence de refonte des grilles indemnitaires, la persistance d’inégalités salariales entre les femmes et les hommes,
- la stigmatisation des personnels malades avec la réduction de la rémunération les trois premiers mois de congé maladie ordinaire,
- l’injustice sociale liée aux baisses de crédits alloués au financement des politiques d’action sociale.