Dans sa communication, son affichage, la DGFiP se veut le fleuron de l’État numérique dans lequel le solutionnisme technologique est porté aux nues.
L’intelligence artificielle y prend une place de plus en plus prépondérante et l’ensemble des expérimentations et projets menés à la DGFiP sont conduits sous la plus grande opacité.
L’État et la DGFiP ne mettent pas les moyens pour conduire ces projets sans l’entremise de groupes privés. Au-delà de la question de la sécurisation des données partagées, quelle souveraineté numérique pour notre administration, pour l’État, lorsque des groupes comme Google sont sollicités pour participer à la conduite du projet « Foncier Innovant » ?
La DGFiP et les agentes et les agents qui la composent font partie de ces invisibles qui ont permis au cours de l’année 2020 d’assurer la continuité de l’État, des Collectivités locales et des établissements de santé.
Les discussions parlementaires autour de projet de loi de finances 2022 débutent au cours de l’été pour se finaliser à l’automne 2021.
L'intelligence artificielle (IA) occupe une place de plus en plus importante dans notre société. Pas un seul jour ne passe sans que les médias n’en parlent. Omniprésente dans nos usages du quotidien dès lors qu'on utilise un smartphone, une plateforme de streaming ou un réseau social, ses concepts demeurent souvent obscurs.