Le mois de janvier est propice aux vœux, Solidaires Finances Publiques s'inscrit pleinement dans cette tradition.

L'année 2017 sera marquée par des échéances électorales importantes pour l'avenir de notre pays. Aussi Solidaires Finances Publiques appelle de ses vœux que la fiscalité soit au cœur du débat démocratique qu'implique cette année politique particulière.
Solidaires Finances Publiques présentera dans les prochains jours le bilan fiscal du quinquennat. Il sera l'occasion pour notre organisation de porter ses analyses et ses propositions en matière de fiscalité et de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.
Solidaires Finances Publiques exige que la refonte du système fiscal soit une réalité et ne reste pas au stade des promesses électoralistes. Une vraie réforme est en effet une nécessité démocratique, sociale, environnementale et économique.

Cette refonte du système fiscal doit avoir comme objectifs la réduction des inégalités et une redistribution des richesses. Elle doit passer par une fiscalité assise sur des assiettes plus larges et plus progressives en retrouvant un équilibre entre : la fiscalité des particuliers et la fiscalité des professionnels, les acteurs économiques les plus aisés, les classes les plus défavorisées ainsi que les PME et les grands groupes. Cette refonte doit s'inscrire dans une stabilité, c'est-à-dire une vision à long terme sur l'ensemble des enjeux mais aussi être moins complexe. Pour ce faire, une revue des mesures dérogatoires est une nécessité absolue et ce afin d'en étudier le rapport « coût/efficacité » et l'impact sur la répartition de la charge fiscale.
La lutte contre la fraude et l'évasion fiscales doit être au cœur du débat fiscal. En effet, les enjeux économiques et sociaux liés à la perte de recettes budgétaires sont considérables pour l’État français (la fraude représente 60 à 80 milliards par an ce qui correspond au déficit public de la France pour 2015). L'année 2017 doit donc être marquée par une volonté affichée de lutter efficacement contre la fraude et l'évasion dans le contexte d'une économie financière mondialisée. Sans cette volonté, le consentement à l’impôt sera à nouveau mis à mal et le contrat social liant les citoyens à l’État social perdra encore plus de son sens.
Si le débat sur la fiscalité n'intègre pas l'ensemble de ces paramètres, alors, une fois de plus, l'exercice ne sera pas abouti et perdra toute légitimité.
Renforcer le consentement à l'impôt passe donc par un débat fiscal de qualité et par une réforme visant à rendre le système fiscal plus juste, plus simple et plus stable.

Communiqué de presse