SOLIDAIRES FINANCES PUBLIQUES

La campagne déclarative sur les revenus 2024 a débuté le 10 avril dernier. A cette occasion, Solidaires Finances Publiques, lors d’une conférence de presse, avait rappelé l’importance de disposer d’agents publics en nombre suffisant afin de recevoir, de renseigner et d’aider correctement les contribuables qui se rendent dans des Centres des Finances Publiques toujours plus éloignés de leurs lieux d’habitation.

Une fois encore, cette campagne déclarative montre que les contribuables, y compris celles et ceux qui maîtrisent la télédéclaration, se déplacent très nombreuses et nombreux dans les services de la DGFiP. Et cela malgré des heures d’attentes et des conditions d’accueil souvent dégradées, faute de personnels suffisants et la volonté des pouvoirs publics de les contraindre au tout numérique. Les conditions d’accueil sont insupportables, tant pour les usagers que pour les personnels. La fiscalité est un sujet évolutif et complexe et les contribuables préféreront toujours un agent technicien qu’un « Chatbot » artificiel.

Nous le disons une nouvelle fois, personne ne vient par hasard « aux impôts » ! Si les usagers poussent les portes d’un Centre des Finances Publiques, appellent un Centre de Contact ou envoient un mail, c’est bien pour avoir un renseignement technique et fiable.

Solidaires Finances Publiques insiste sur le fait que « Sans nous » agentes et agents des Finances Publiques :

  •  les contribuables les plus fragilisés ne seraient pas accompagnés et aidés dans leurs démarches fiscales quotidiennes,
  •  les contribuables n’auraient pas de réponses techniciennes délivrées gratuitement sur leurs droits et obligations fiscales,
  •  la législation fiscale ne serait pas appliquée de manière équitable pour toutes et tous,
  •  le consentement à l’impôt serait encore plus mis à mal.

Les missions des Finances Publiques sont indispensables au bon fonctionnement de l’État. Pourtant, les différentes politiques menées n’ont de cesse de détruire les services publics, avec une volonté à peine cachée de mettre à mal notre modèle social pour transférer au secteur privé de nombreuses missions de service public, voire de les abandonner purement et simplement !

Quand tout sera privé, nous serons privés de tout !