8 MARS 2018 - JOURNEE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES

Les inégalités Femmes/Hommes durant la vie active au sein de la Fonction publique se retrouvent pendant la retraite.

Au cours de la vie active des femmes Les conséquences pour la retraite des femmes
Inégalités salariales, précarité et carrière ralentie Salaire de référence de 27% inférieur à celui des hommes pour le calcul de la pension
Interruptions de carrière plus fréquentes que pour les hommes Moins de trimestres validés, impact sur le coefficient de proratisation et application de la décote

Conséquences : les femmes partent plus tard à la retraite que les hommes : 25 % des femmes prennent leur retraite à 65 ans ou plus contre 15 % des hommes.
Les écarts de retraites entre femmes et hommes sont de 42 % (et toujours de 33 % sur la pension totale, en comptant les pensions de réversion).

Les femmes sont particulièrement exposées à la précarité !
La pension moyenne des femmes n'est que de 930 euros pour les droits propres (retraite de base + complémentaire) contre 1 600 euros pour les hommes.
Presque 1 retraitée sur 3 touche une pension totale inférieure à 700 euros.
La moitié des retraitées touche une pension inférieure à 1 000 euros.
2 retraité-e-s pauvres sur 3 sont des femmes !

ENSEMBLE, PLUS QUE JAMAIS IL FAUT SE BATTRE POUR :

  • la fin des inégalités professionnelles femmes/hommes et de la précarité des femmes dans la Fonction publique, dont la DGFiP (cf Bilan social 2016) ;
  • la prise en compte totale des années travaillées, y compris en cas de temps partiels et d'arrêts maladie (4 trimestres seulement aujourd'hui) pour le calcul de la pension ;
  • la revalorisation des pensions des femmes ;
  • le rétablissement du départ à la retraite à 60 ans ;
  • l'intégration des primes dans les bases de calcul des pensions ;
  • la fin des montants de pensions inférieurs au SMIC.

A la DGFiP aussi les violences sexistes et les inégalités existent !
Se battre maintenant, notamment les 8 et 22 mars, c'est sauver son futur !