Attac et la Fondation Copernic ont publié une note le mardi 27 avril pour analyser et déconstruire les conclusions et propositions de la commission Arthuis que le gouvernement avait mandatée pour proposer les modalités d’une « remise en ordre des finances publiques »... Cette note revient également sur le coût des baisses d'impôt du quinquennat et sur la volonté du gouvernement d'aller plus loin que la Commission Arthuis dans son programme de stabilité budgétaire. Elle formule des propositions.

Les principales recommandations du rapport Arthuis sont claires : « freiner la dépense publique tout en oeuvrant pour la croissance de demain », ce qui signifie un retour à l’austérité qui a déjà dévasté les services publics, en particulier dans le secteur de la santé. Le rapport affirme également : « le levier fiscal ne peut être utilisé pour redresser nos comptes publics ». Il n’est donc pas question de mettre à contribution les riches et les profiteurs de la crise. Exit la solidarité et la justice fiscale !

Dans cette note (lien ci-dessus), Attac et la Fondation Copernic montrent qu’il existe des alternatives aux préconisations néolibérales du rapport Arthuis. Une réforme fiscale s’impose pour restaurer la justice fiscale et le financement des services publics. A commencer par l’abandon des baisses d'impôt, dont ont massivement bénéficié les plus aisés et les grandes entreprises, qui ont aggravé le déficit public annuel de près de 60 milliards d’euros depuis le début du quinquennat.

La politique monétaire doit également être au service d’une politique budgétaire résolument dirigée en faveur d'une transition sociale et écologique. Sortir de l’emprise des marchés financiers est devenu un impératif crucial. Le financement des investissements publics d’avenir par la banque centrale peut y contribuer.