Après les 19 et le 31 janvier, la nouvelle journée de grève et de manifestations du 7 février a montré une fois encore et très massivement le rejet de la contre-réforme des retraites.Plus de 250 manifestations ont eu lieu sur l’ensemble du territoire, et malgré les vacances scolaires pour un certain nombre de départements, les cortèges ont rassemblé autant voir plus de monde que le 19 janvier.

À la DGFiP, malgré une baisse du nombre de grévistes, les agentes et agents des Finances Publiques restent mobilisés et participent nombreuses et nombreux aux manifestations montrant une fois encore leur opposition à cette réforme injuste et inégalitaire.

Le débat parlementaire vient de commencer et force est de constater que le gouvernement reste sourd à la rue, affirmant sans nuance « c’est la réforme ou la faillite ! ». La faillite pour qui exactement ? Pour BNP Paribas qui vient d’annoncer un bénéfice net record de 10,2 milliards d’euros en 2022 ? Pour les ultra-riches qui ne cessent de s’enrichir comme l’a révélé le dernier rapport d’Oxfam ? Pour les entreprises qui bénéficient sans aucune contrepartie de cadeaux fiscaux et d’aides publiques à hauteur de 160 milliards par an ?

Contrairement à ce que nous assène le gouvernement, des alternatives existent pour résoudre le déficit projeté de 12 milliards d’euros en 2027 (3 % des dépenses de retraites par an), par exemple :

- La fin des exonérations de cotisations sociales patronales

- L’augmentation des cotisations sociales patronales de 0,8 %

- l’augmentation des salaires

- L’égalité salariale entre les femmes et les hommes

La question des retraites est un choix économique et de société. Elle est une question de répartition des richesses pour plus de justice et d’égalité.

Après les 19, 31 janvier et 7 février, faisons-nous entendre encore plus fort !

Nous devons , nous pouvons , nous allons gagner !

Toutes et tous en manifestations le 11 février 2023.

 

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