Le second conseil de promotion pour les A généralistes ( Clermont-Ferrand et Noisiel) s'est déroulé le mercredi 3 mars 2021.
Vous trouverez ci-dessous la déclaration liminaire ainsi que le compte-rendu réalisé par les camarades siégeant au Conseil de promotion.
Liminaire
Sans surprises, le contexte sanitaire reste inchangé, voire se dégrade comparativement à la situation du précédent conseil de Promotion. Si nous espérions pouvoir basculer sur un format hybride, cet espoir s’amenuise à mesure que s'égrènent les semaines.
Si notre organisation syndicale salue l’initiative visant à contacter l'ensemble des stagiaires pour prendre de leurs nouvelles et identifier celles et ceux qui seraient en difficulté pédagogique voire psychologique, nous tenons à signaler qu’un certain nombre d’entre eux ont hésité à se confier car l’appel provenait de leur formateur référent. Cette “proximité” les a parfois bloqué. Des stagiaires se sont étonnés de ne pas avoir été questionnés sur leur volonté de revenir ou non en établissement. Quel bilan a été tiré de ces appels? Quelles actions ont été envisagées à la suite de ces discussions individuelles?
L’allègement du planning et la suppression de l’oral individuel sont de bonnes nouvelles. Pour autant nous relèverons un ensemble de points qui nous semblent encore inaboutis voir ignorés.
Retour à l’ENFiP
L’incertitude demeure. Elle est, avec l’isolement, l’une des plus grandes causes de souffrance des inspecteurs stagiaires. Les communiqués successifs du gouvernement, les annonces de la ministre de la DGAFP, rien ne permet d’envisager un retour possible à l’ENFiP. Et quand bien même, une amélioration brutale d’ici 3 semaines ou 1 mois nécessiterait une phase de préparation pour envisager un retour total des stagiaires en hybride. S’il existait des doutes en janvier, s’il subsistait encore quelques espérances fugaces lors des appels individuels, le postulat devient désormais limpide, si l’ENFiP n’acte pas la fin d’un retour en présentiel, si la forme distancielle se voit repoussée, par tranches de 2 ou 3 semaines jusqu’à mi-mai. Alors ce sera un échec. Nous avions reconnu la réactivité de l’année passée de l’ENFiP dans la gestion de la crise Covid. Le conseil est distillé dans les cours de management : pire qu’une mauvaise décision, une absence de décisions.
Autre sujet, qu’en est-il de l’éventualité d’un retour optionnel, sur la base du volontariat, par petit groupes? Il a été évoqué et présenté aux organisations nationales un ensemble de dispositifs qui pourraient être mis en place. Certains plus plausibles que d’autres. Y’a t-il des avancées à ce sujet? D’après nos informations, près de 20% des stagiaires y étaient favorables. Le temps joue contre les stagiaires, les enseignants, et l’ensemble des personnels de l’ENFiP. Si ces micro cours sont réalisables, alors il nous faut une réponse rapide.
Les cours papiers pour l’ensemble des inspecteurs stagiaires
En réponse à la formation en total distanciel, il aurait été judicieux de généraliser l’impression et l’envoi des supports de cours à l’ensemble des inspecteurs stagiaires, pour faciliter l’acquisition des apprentissages mais également maximiser les chances de réussite.
Il n’est pas trop tard, aussi nous proposons de permettre à l’ensemble des inspecteurs stagiaires qui le souhaitent de pouvoir bénéficier de ce dispositif pour la dernière ligne droite. L’envoi des cours a bien été entamé, sporadiquement, sans que l’on sache pourquoi certains cours ont été privilégiés. Quelle solution logistique envisagée pour augmenter et optimiser cette distribution pour les élèves qui le souhaitent. Le tout distanciel et l’absence de second écran rend très difficile l’acquisition des connaissances
Les Oraux collectifs
Les résultats ont été avancés. C’est une bonne chose ! d’une cela nous permet de l’évoquer au Conseil de Promotion, mais surtout parce que toute source d’incertitude prolongée nous est préjudiciable.
24 inspecteurs et inspectrices stagiaires sont en cours d’acquisition et n’ont pas validé l’épreuve collective, soit 2.78% de l’effectif total.
Ce pourcentage semble faible, toutefois, toutes celles et ceux avec qui nous avons pu discuter remontent leur incompréhension face à un échec qu’ils n’avaient pas anticipé. Les semaines précédentes ont été employées à nous rassurer sur la bienveillance des jurys, notamment au vu du contexte qui a grandement dégradé les conditions de la formation et du passage de l’oral collectif. Les stagiaires n’ayant pas obtenu les mentions acquis ou acquis plus s’étaient toutes et tous investis, avaient préparé en amont, ont essayé de respecter les contraintes de temps, d’unité du collectif. Nous ne sommes pas ici pour évoquer le fond, encore moins jauger l’opportunité d’invalider tel ou tel groupe à la lecture des réponses apportées. Nous devons néanmoins formuler les remarques suivantes.
Les stagiaires n’ayant pas validé l’UC doivent avoir une explication dans le but d’apprendre de leurs erreurs. Nous ne repassons pas un oral de concours, et la simple mention d’un échec sans autre forme d’éclaircissement n’aurait aucune vertu pédagogique. Ainsi pour grandir de ses erreurs, il est essentiel pour tout à chacun d’avoir une explication de son échec.
Les questions balayant l’ensemble du cours en fin d’exposé, ne se prêtent pas à un exercice à distance. Le groupe doit conserver une unité, une cohésion et cohérence dans les réponses apportées. Comment procéder lorsque, pour des questions non anticipées, nous nous retrouvons démunis de toute communication non verbale ? Comment pouvoir montrer à l’un de ses collègues que la ligne qu’il emprunte n’est peut-être pas la plus opportune? Vous l’avez constaté, les visioconférences aboutissent régulièrement à un silence, puis à un chevauchement des paroles, puis de nouveau un silence… L’absence totale de langage non verbal complexifie l’exercice, et le traitement d’un sujet préparé, les questions à la volée risquaient de mettre, individuellement et collectivement, les stagiaires dans la difficulté.
Sans lien direct avec les stagiaires n’ayant pas validé l’UC, des disparités dans les modalités de l'épreuve ont également été constatées selon les jurys. Ainsi, certains groupes n’ont pas pu présenter leur sujet avant de répondre aux questions mais ont dû répondre individuellement et nominativement après chaque sous question, déstabilisant ainsi les collègues et empêchant de s’assurer du respect des conditions de temps et de partage équilibré de la parole. D’autres ont également dû répondre nominativement aux questions après leur présentation collective, alors que les collègues avaient pu définir une stratégie particulière, ce qui a pu déstabiliser et mettre en difficulté.
Enfin, les modalités opérées et le refus de l’ENFiP de permettre l’utilisation d’un double écran ont montré un manque de souplesse et d’adaptation aux conséquences de la crise sanitaire. Oui certains stagiaires ne disposent pas d’un ordinateur personnel, et auquel cas le jury, averti, aurait pris en considération cet élément. D’autres stagiaires ne disposaient néanmoins pas d’imprimante, d’autres n’avaient comme solution que l’utilisation d’une tablette pour cause de connexion difficile avec le VPN, certains disposent d’un espace de travail plus isolé, moins bruyant. Et que dire de l’argumentation visant à limiter les fraudes ! Au-delà de la défiance portée aux stagiaires, comment organiser une fraude efficace sur cette épreuve, dans ce laps de temps limité, pourquoi laisser lettre morte aux demandes d’utilisation d’un second écran pour permettre aux stagiaires de s’organiser comme ils le pouvaient ?
Prochaines UC
Comment se dérouleront les prochaines évaluations ? Quel formalisme pour des épreuves qui, contrairement aux épreuves du socle, n’ont jamais été expérimentées en format dématérialisé ? Les épreuves évaluées et le programme de révision ont-ils été communiqués, pour toutes les spécialités, à l’ensemble des stagiaires ?
Au regard de la lecture du support relatif au deuxième conseil de promotion, vous nous informez que suite à la suppression de l’oral individuel, le nombre d’UC à valider sera de 5 sur 8 dont 1 UC du socle commun et 1 UC du bloc fonctionnel (hors UC implication et intégration au sein du collectif de travail).
Rappelons que les inspecteurs stagiaires sont responsables, conscients des objectifs relatifs à cette formation, et qu’ils n’ont pas besoin de cette source anxiogène, qui est amplifiée en raison de la crise sanitaire, et de ses conséquences sur la scolarité et la prise de poste. Nous ne travaillons pas pour réussir des UC mais bien pour pouvoir accomplir nos missions dans les meilleures dispositions possibles
Par conséquent, face à la diminution du nombre d’UC pour la partie bloc cumulé à une scolarité entièrement en distanciel et qui a été détériorée en raison de cette crise sanitaire sans précédent, Solidaires Finances Publiques demande à ce que cette condition cumulative de validation d’1 UC par bloc soit abrogée et ainsi de globaliser les UC entres elles. A Circonstances exceptionnelles, Mesures exceptionnelles !!!
Stage probatoire
Les questionnements sur le stage probatoire sont nombreux. Face à une scolarité en conditions dégradées, nous nous inquiétons des conditions dans lesquelles pourront être réalisées cette indispensable étape d’apprentissage de nos missions. Solidaires Finances Publiques continue de dénoncer le caractère probatoire du stage et le fait qu’il soit effectué dans le service d’affectation, et de déplorer la réduction drastique de sa durée.
Comment seront tenues informées les directions du caractère dégradé des apprentissages à l’ENFiP, quand paraîtra la note de cadrage de l’exercice des stages probatoires à l’attention des directions ? Quels sont les scénarios envisagés pour les modalités d’exécution de nos stages ? Quid du télétravail pour les stagiaires, ou si l’ensemble des collègues seront de leur côté en distanciel.
La formation ne doit pas s’interrompre à l'issue de notre stage probatoire. Nous aurons encore grandement besoin de formation. Une formation qui ne saurait être décomptée de nos heures allouées à la formation continue.
Particularité des tout distanciels
Comment se déroulera le stage des stagiaires identifiés comme vulnérables et placés en tout distanciel. Seront-ils positionnés en télétravail pendant la durée du stage. Quel accompagnement particulier s’ils devaient rejoindre physiquement le service. Par ailleurs, même si ils rejoindront le lieu de leur future affectation, les conditions sanitaires précaires et son lot d'incertitudes, la fin de scolarité des enfants, les difficultés de déplacement des conjoints risquent d'occasionner d’importants frais de double résidence, de trajets. Ces frais risqueraient de n’être pas couverts par un régime indemnitaire moins favorable. Solidaires Finances Publiques revendique une augmentation substantielle des régimes indemnitaires des stagiaires dont la plupart n’ont pas été revalorisés depuis près de 20 ans.
Dernier point concernant l’attribution des frais de changement de résidence des stagiaires : l'affectation à leur nouveau poste au moment du stage probatoire engendre des frais qui peuvent parfois mettre les stagiaires en difficulté financière voire parfois en situation précaire. Les délais avaient été anormalement long l’an passé, nous demandons à l’ENFiP à ce que cette situation ne se reproduise pas cette année.
Compte-rendu
Lors de ce Conseil de Promotion, l’administration a insisté sur l’investissement remarquable des stagiaires, ainsi que des équipes administratives et pédagogiques. L’ensemble des représentants des stagiaires a également salué la disponibilité et l’investissement des équipes pédagogiques.
I) PRÉSENTIEL OU DISTANCIEL
A) Pas de retour en format Hybride
C’est peut être l’information principale de ce Conseil de Promotion. L’administration acte la fin d’un possible retour en format hybride. Cela signifie concrètement que les stagiaires désirant poursuivre la formation en distanciel jusqu’au stage présentiel ne retourneront pas dans les établissements de Clermont ou Noisiel.
L’administration ne s’était pas encore prononcée formellement sur ce point. Dans aucun groupe de travail ou instance. C’est parce que Solidaires Finances Publiques a insisté à plusieurs reprises pendant ce Conseil de Promotion que l’administration l’a enfin exprimé clairement. Nous avons également réclamé qu’une information écrite soit rédigée en ce sens à l’ensemble des stagiaires.
Nous avons toutes et tous besoin de cette confirmation pour nous concentrer sur notre scolarité.
B) Incertitude sur un possible retour de certains stagiaires en présentiel
A défaut d’avis scientifiques, l’ENFiP n’est pas en mesure d’affirmer qu’un retour en présentiel sera possible pour les volontaires ou les collègues les plus fragiles. Un comité technique devrait se réunir le 25 mars et pourrait se prononcer sur la jauge d’élèves acceptés en classe. L’ENFiP continue de réfléchir aux modalités. La situation sanitaire pourrait néanmoins empêcher toute réunion de ce genre.
II) EVALUATIONS
A) Validation de la scolarité
Après les échanges lors du conseil de promotion, les règles de validation des UC de compétences sont les suivantes :
le nombre d’UC pendant la phase en établissement est de 8 (3 UC pendant le socle +UC oral collectif, 3 UC pendant le bloc fonctionnel et 1 UC commune aux 2 phases “implication et intégration au sein du collectif de travail”).
Pour valider la formation théorique, il est demandé d’avoir au minimum 1 UC du socle et 1 UC du bloc fonctionnel. Solidaires Finances Publiques a demandé à plusieurs reprises que l’obligation d’obtenir une UC dans le bloc fonctionnel soit abrogée, nous ne travaillons pas pour réussir des évaluations mais bien pour nous préparer à nos futures missions. Nous avons eu un refus de la direction pour globaliser les UC.
A ce stade, en intégrant les 3 UC du socle ainsi que l’oral collectif, 1 stagiaire a validé 1 seule UC, 2 en ont validé 2, 63 en ont validé 3 et 802 en ont validé 4.
Solidaires Finances Publiques a demandé à ce que les stagiaires ayant eu des difficultés dans ces UC bénéficient d’office d’un soutien personnalisé afin de les aider à poursuivre la scolarité dans les meilleures conditions possibles.
B) UC du bloc fonctionnel
L’épreuve sommative du vendredi 9 avril 2021 se déroulera le matin.
Concernant le programme de révision lors des épreuves, le principe demeure qu’il s’arrête au vendredi précédant l’examen. Pour l’épreuve sommative, le programme s’arrêtera ainsi au vendredi 2 avril inclus.
La forme n’a pas été précisée en détail, toutefois l’ENFiP a indiqué que l’épreuve se ferait sur un support unique à renvoyer et sans manipulation d’applications. Par ailleurs, ne disposant que d’un seul écran, les épreuves seront réfléchies pour que les élèves n’aient pas à ouvrir une multitude de fenêtres simultanément.
C) Oral collectif
Solidaires Finances Publiques a pointé quelques différences de modalité des oraux entre les candidats selon les jurys. Nous avons également souligné que l’absence de communication verbale entre les stagiaires n’était sans doute pas compatible avec les questions posées à la volée en fin de présentation des sujets traités.
24 inspecteurs stagiaires ont obtenu la mention “en cours d’acquisition” à l’oral collectif.
Le taux de collègues n’ayant pas validé l’UC est similaire à celui des promos précédentes.
Il existera une possibilité de rattrapage pour cette épreuve s’il manquait des UC pour valider la formation. Cette épreuve se déroulera par écrit selon des modalités qui restent encore à définir.
Après interpellation de Solidaires Finances Publiques, la Direction a confirmé qu’il y aura un retour par les membres du jury auprès des stagiaires ayant eu la mention en cours d’acquisition.
Dans un souci pédagogique, nous avons sollicité un retour à l’ensemble des stagiaires pour les prochaines promotions, sans considération du caractère acquis ou non acquis. La Direction a pris note de cette proposition et ne l'exclut pas pour les prochaines années.
III) SOUTIEN
A) Dispositif de soutien
Lors du dernier conseil de promotion, Solidaires Finances Publiques avait déjà fait part de ses inquiétudes sur le dispositif de soutien qui arrivait trop tard dans la formation (entre l’épreuve formative et la sommative), et qui était uniquement accessible aux collègues ayant eu “non-acquis” à la formative, indépendamment de leurs affectations et/ou de leur volonté. Solidaires demande à ce que les cours de soutien soient ouverts à tous sur la base du volontariat.
Pour le bloc fonctionnel, l’Administration ouvre la porte de l’accès au soutien à ceux qui auront eu “en cours d’acquisition” à l’épreuve formative. Il n’y a pas eu d’engagement formel sur le sujet, et l’élargissement serait conditionné par le nombre de candidats au soutien.
Sur le fait de les dispenser le plus rapidement possible, l’Administration va examiner si c’est possible au niveau de l’organisation mais pour l’instant, l’approche est plutôt de faire des cours de reformulation et de synthèse, notamment sur les cours ayant été réalisés en autonomie.
B) Tutorat
Solidaires Finances Publiques a de nouveau contesté la formalisation d’un tutorat par les élèves. L’entraide et la mutualisation des connaissances entre les élèves doivent être facilitées, mais elles ne doivent en aucun cas prendre le pas sur le travail effectué par les formateurs et formatrices de l’ENFiP. Une maîtrise technique ne présuppose pas d’être en capacité d’avoir les compétences pour l’enseigner et encore moins de maîtriser les orientations pédagogiques optées à l’ENFiP.
C) Inspecteurs stagiaires en difficulté
Solidaires Finances Publiques s’est étonné que les stagiaires, pourtant identifiés, ayant manqué des UC n’aient pas pu disposer d’un dispositif de soutien pour leur permettre de valider leur année et leur éviter toute angoisse supplémentaire.
En plus des collègues n’ayant pas validé certaines UC, l’ENFiP a identifié des stagiaires en difficulté lors des appels individuels ou directement par les chargés d’enseignement.
Les biais introduits par la manière de poser les questions lors des appels individuels, leur perception par les stagiaires, et la grande amplitude de disparités entre les établissements ne permet pas à ce stade de tirer un constat abouti de ces appels et d’identifier avec exactitude les collègues en difficulté.
Toutefois, les inspecteurs stagiaires en difficulté seront prioritaires si un retour ponctuel en établissement est mis en place.
IV) STAGE PROBATOIRE
A) Publication d’une note de cadrage et d’un guide pour l’organisation de la formation pratique probatoire
Les directions et services d’accueil seront informés par l’Enfip de la particularité de notre formation. Un guide avec des fiches pratiques devrait leur être transmis afin d’assurer l'acquisition des savoirs pratiques et la montée en compétence. Le niveau de connaissance mais surtout l’aptitude à progresser seront mesurés dans un rapport intermédiaire puis définitif rédigé par le chef de service. La commission d’évaluation des compétences et la CAP se prononceront enfin sur la titularisation.
B) Continuité de la Formation
Au regard du caractère dégradé de notre formation, l’ENFiP examine également la possibilité de renforcer la formation théorique dispensée et le parcours complémentaire obligatoire par des formations pendant et après le stage pratique, donc en plus du parcours de formation initialement prévu selon les affectations respectives.
La formation professionnelle continue reste cependant très impactée par le contexte sanitaire et les restrictions qu’il induit (confinement, jauge,...).
C) Dérogations
Rejoindre son équipe de travail reste le principe, et les demandes de dérogation sont examinées avec soin mais de manière très restrictive et au regard de situations personnelles particulièrement difficiles. A ce jour, 8 demandes ont été formulées: 1 a été acceptée, 4 ont été rejetées, 1 inspecteur stagiaire a démissionné et 2 demandes sont en attente.
D) Télétravail au cours de la formation pratique probatoire
La présence reste le principe, mais le recours au télétravail reste possible durant la formation pratique. Ce recours est soumis à l’autorisation du chef de service, à la condition que le service d’accueil le pratique, et selon les critères habituels (autonomie, tâches réalisées, contraintes de service…)
L’ENFiP rappelle que la validation du stage relève de la capacité à progresser, à s’intégrer dans l’équipe de travail, à s’investir, plus que des connaissances, plus particulièrement dans le contexte actuel.
Pour les stagiaires vulnérables plus particulièrement, pas d’inquiétude, le distanciel induit par leur situation n’empêche donc pas la validation du stage probatoire.
E) Horaires et congés durant le stage pratique
Si des autorisations d’absence ponctuelles pourront être envisagées, les stagiaires ne bénéficient pas des horaires variables et sont placés sous le régime des 35 heures.
De même, nous ne bénéficions pas de congés mais d’interruptions de scolarité pré-établies qui ne peuvent être modulées.
V) ORGANISATION ET LOGISTIQUE
A) Cours papier
Malgré la demande de nombreux stagiaires et la difficulté notée par la Direction de suivre les cours et la VWS en visioconférence tout en prenant des notes, l’envoi des cours en papier ne sera ni systématisé, ni élargi.
Sont évoqués une difficulté logistique (presque 1 000 élèves) ainsi que la règle du “0 papier” déjà en cours dans les différentes DDFiP. Une entorse au principe a déjà été faite avec les cours de comptabilité notamment, mais elle ne sera pas élargie, un collectif éducatif ayant déjà déterminé en amont les cours nécessitant un support papier. Solidaires Finances Publiques regrette amèrement une décision que l’on imagine aisément plus dictée par des contraintes budgétaires que par une conviction écologique radicale. Rappelons que l’utilisation massive du numérique n’est pas non plus neutre pour l’écologie.
B) Continuité du programme initial après les évaluations sommatives
Le fait de supprimer l’oral individuel permet de continuer le programme initial du bloc fonctionnel. C’est juste une détente du calendrier pour une meilleure assimilation du contenu des programmes.
Solidaires Finances Publiques a de nouveau plaidé pour l’intégration systématique, et dès le début de la scolarité, de deux ½ journées libérées par semaine pour permettre l’appropriation et l’acquisition des notions abordées.
C) Entretiens auprès de la centrale ou pour une DNS
Concernant les entretiens auprès de la Centrale ou pour une DNS, il sera possible d’avoir une autorisation d’absence exceptionnellement, qui sera accordée au cas par cas. Finances Publiques pourra également intervenir auprès de la direction pour aider les stagiaires qui sont en difficulté pour décaler le RDV. Nous restons à la disponibilité des inspecteurs stagiaires pour toutes éventuelles difficultés.
D) Consultation des annuaires
Les inspecteurs stagiaires qui ne peuvent pas consulter les annuaires locaux et organiser leur entretien de présentation dans leur service d’affectation peuvent se rendre sur Anaïs. Toutefois, le site manquant d’ergonomie, il demeure possible de se tourner vers les relations stagiaires ou Solidaires qui vous fournira toutes informations utiles.
E) Problèmes de connexion
L’Enfip a été informé des problèmes de connexion que rencontrent certains collègues. Notamment sur les bases écoles en absence de VPN et sur les mises à jour de Firefox qui s’accompagnent parfois de bogues. Un recours aux services informatiques des directions départementales est envisageable à défaut de solutions auprès des services de l’ENFiP, qui vous fourniront les coordonnées des personnes à joindre.
F) Thunderbird
Nous avons également demandé à l’ENFiP à ce que l’ensemble des stagiaires puisse disposer de la version classique de Thunderbird et non du seul accès au courrielleur nomade.
VI) INDEMNITAIRE ET LOGEMENT
A) Frais de changement de résidence
L’ENFiP fera son possible pour verser les indemnités dans les meilleurs délais. Elle se retrouve contrainte par l’attente de la titularisation des stagiaires mais essaiera de gagner un mois a minima par rapport à ce qui avait été réalisé l’année passée, et d’indemniser les stagiaires en Octobre.
Par ailleurs, nous avons réitéré en propos liminaires notre revendicatif, à savoir la gratuité des logements, la hausse des indemnités de stage pour l’ensemble des stagiaires (non revalorisées depuis 2006), ainsi que le bénéfice de l’indemnité maximale pour tous, toute la scolarité.
Sur ce sujet, l’administration ne se prononce pas et a annoncé faire remonter à la DG. Pour le moment, cette demande a systématiquement été invalidée par les services en Centrale.
B) ALS
Nous avons une nouvelle fois évoqué la situation de l’ALS et les différences concernant les logements entre les stagiaires de Clermont et Noisiel. Les conventions signées par les stagiaires étant rigoureusement identiques pour les deux écoles sur les conditions de rupture anticipée du bail à l’initiative des stagiaires, il était normal que la même solution s’applique à Clermont et à Noisiel. Les difficultés liées aux charges plus importantes supportées par l’ALS que l’ARENFiP ne sauraient devoir être supportées par les stagiaires de Noisiel. Aussi la possibilité de rendre les appartements était la seule solution en termes d’égalité entre stagiaires. Néanmoins, ceux-ci ont été contraints de le rendre plus tard, et dans des conditions qui n’ont pas permis à tous de faire l’EDL avant mars. Aussi Solidaires Finances Publiques a demandé à ce que la proratisation soit systématiquement effectuée pour ne pas pénaliser davantage les stagiaires. L’administration a rétorqué que cette réponse ne pourrait être apportée par l’ALS et que c'est bien le bureau en Centrale qui restait décisionnaire (RH2C). Les collègues de l’ALS ne sont ni les décisionnaires ni les responsables d’un refus d’investissement plus conséquent de l’administration Centrale dans l’action Sociale. Ils ne peuvent, seuls, cristalliser la légitime colère des Inspecteurs stagiaires.
Les représentants de Solidaires FInances Publiques restent à votre écoute, n’hésitez pas à nous contacter si besoin.