Ce nouveau rendez-vous a abordé des sujets pour le moins classiques dans la période, dont celui récurrent du télétravail.
Outre la bataille des statistiques relatives au décompte et aux remontées locales qui l’alimentent, Solidaires Finances Publiques a martelé sa revendication visant au volontariat, au droit de réversibilité et à l’alternance entre période de télétravail et présentiel. Nous avons pointé les souffrances constatées d’une partie des collègues qui étaient contraints, d’une manière ou d’une autre, à travailler 5j/5 à leur domicile, sans oublier les contraintes qui pèsent aussi sur les personnels qui sont au bureau, soit qu’ils ne veulent pas télétravailler, soit que leurs missions ne sont pas télétravaillables. Nous avons dénoncé les dérives constatées de la part de certaines directions et de leurs encadrements quand ils imposent le télétravail, ainsi que les refus signifiés à celles et ceux qui souhaitent passer à ce mode de travail dans la période. La répartition erratique des outils (PC) a aussi été signifiée au DG dans ce cadre (privilège aux A et A+).
La DG nous a confirmé qu’elle décomptait les travailleurs nomades comme télétravailleurs dans les statistiques dès lors qu’ils travaillent depuis chez eux... Ça change un peu tous les jours !
Nous en déduisons qu’un travailleur nomade en intervention n’est pas décompté comme télétravailleur, mais quand il travaille depuis chez lui, il l’est (ce qui semble parfaitement normal au DG). Une réponse opposable à celles des directions et à ceux des chefs de brigade qui demandaient singulièrement aux vérificateurs d’être systématiquement au bureau quand ils ne sont pas en intervention extérieure (NDLR).
Les charges de travail et la pression exercée (clôture des programmes, question de la prescription) sur certain.es agent.es, notamment dans la sphère du contrôle fiscal ont été évoquées. Le DG a indiqué que le contrôle fiscal n’était pas en ce moment une absolue priorité et que de toute matière il s’attendait à des résultats naturellement en baisse qui ne justifiaient pas de pressuriser les personnels (à bon entendeur). Par contre, il annonce que le contrôle a posteriori des aides accordées aux entreprises constituerait une mission centrale dans les prochains mois. Du point de vue de la distribution de ces aides gouvernementales, la demande demeure très forte. A titre d’exemple, le fonds national de solidarité de novembre a fait l’objet, dès la mise à disposition des nouveaux formulaires en lien avec les annonces du premier ministre, de plus de 20 000 demandes par demi-heure... Mais selon la DG, ce flux qui perturbe durablement e-contact espace agent, devrait se tasser dans les jours et semaines à venir. Une cellule dédiée sera prochainement mise en place à la DGE avec appui des personnels volontaires de la DVNI, de la DNEF et éventuellement de la Dircofi IDF pour gérer cette question, ce qui devrait donner un peu d’air aux SIE.
La DG indique avoir identifié les difficultés des plateformes dédiées au soutien aux entreprises (Lille/Nancy), relativement aux relations avec les contribuables dont certains sont en souffrance. Un module de prise en charge de ce type de situation est en cours de diffusion.
Concernant le forfait mobilité durable, la note est à l'etude.
La demande classique et récurrente d’abandon des restructurations a reçu la même réponse négative de la DG.
La gestion des congés non-utilisés en 2020 pourra basculer au-delà des modalités nouvelles d’alimentation des CET.
La mise à disposition des listes "sympa" au niveau local (demande de l’ensemble des OS sauf nous) : nous avons demandé dans l’hypothèse où la DG donnait droit à cette demande, que la mise en œuvre soit limitée dans le temps, que le nombre de messages autorisés soit limité à 1 par mois, et pointé les difficultés informatiques et la sollicitation des informaticiens déjà bien occupés par aileurs.