En préambule le DG a fait le point sur les sujets suivants :
- le nombre de cas Covid amorce un fléchissement coté DGFiP (250 cas en mars 2021 à 150 recensés à ce jour) ;
- le taux de télétravail est d’environ 40 % mais fléchit en cette semaine post vacances scolaires ;
Sur ces 2 sujets la DG ne compte pas baisser sa vigilance. - sur la campagne IR, tout va pour le mieux même si le démarrage n’est pas aussi fulgurant que l’année précédente : 150 000 contribuables reçus au guichet, 550 000 appels reçus sur le numéro unique avec un taux de décroché de 90 % qui est satisfaisant et environ 550 000 courriels envoyés par les contribuables ;
- le taux d’équipement continue à progresser avec 80 % de la population DGFiP qui sera dotée d’un portable d’ici fin juin ;
- sur la vaccination : la DG a posé auprès de la Fonction publique le principe que les agentes et les agents en contact avec le public rentrent dans le périmètre de la vaccination prioritaire (agents d’accueil, vérificateurs, vérificatrices, huissier.es, ce qui représente une population de 19 000 personnes dont 7 000 de plus de 55 ans prioritaires).
Solidaires Finances Publiques a rappelé que tout doit être mis en œuvre pour que les mesures sanitaires soient pleinement mises en œuvre et ne doivent pas faire l’objet d’interprétation locale.
Sur la campagne de vaccinations, Solidaires Finances Publiques s’est félicité de la demande faite par la DG mais a tenu à rappeler que cette vaccination devait se faire sur la base du volontariat et que les agentes et les agents qui souhaitaient le faire devaient pouvoir bénéficier d'une facilité de service. La DG a abondé dans ce sens.
Concernant les ASA garde d’enfant, notre organisation syndicale a de nouveau exigé la possibilité d’être en ASA pour l’ensemble des personnels (présentiel et télétravailleur.ses) jusqu’aux 16 ans de l’enfant. Mais la DG s’est à nouveau retranchée derrière la Fonction Publique, donc on ne sort pas des radars .
Sur la question du télétravail, le syndicat a rappelé que cette modalité ne devra pas être la norme d’organisation du travail même si le taux d’équipement était très important : le télétravail doit rester sur la base du volontariat, et a rappelé l’urgence de l’indemnisation forfaitaire pour les télétravailleur.ses, y compris rétroactivement.
Enfin, nous avons à nouveau alerté sur l’état moral des collectifs de travail et qu’une attention devait être portée au moment de la sortie du confinement.
La DG a précisé que les notes déclinant le protocole télétravail seront diffusées prochainement dans le réseau.
L’administration a profité de cet échange pour nous informer de vouloir entamer une discussion sur le flex-office, les collectifs dans ces nouveaux modes de travail et que son rôle était d’optimiser les moyens... Décidément rien n’arrête la DG.
Même si la DG a répondu positivement à la demande des OS d’avoir un échange sur la période écoulée, nous espérons que l’administration ne restera pas sourde aux revendications des personnels.
Le 10 mai 2021, il faudra faire entendre nos voix en étant massivement en grève.