Désormais chacun le sait : l’avenir des missions cadastrales est en jeu. Ce que nous pressentions au travers des orientations du comité action publique 2022 et des échanges avec la Direction générale est désormais porté par la Cour des comptes : l’abandon des missions topographiques qui seraient transférées à l’Institut géographique national (IGN).

Notre syndicat s’est exprimé à de nombreuses reprises sur le sujet, il combat et dénonce sans réserve cette orientation. Notre rapport de mai dernier « Pourquoi les missions foncières et cadastrales doivent rester à la DGFiP » et notre analyse consacrée à Cap 22 et au rapport de la Cour des comptes témoignent de la priorité que nous donnons à la défense de cette mission.

Pour Solidaires Finances Publiques, au-delà de l’organisation historique des missions cadastrales, ancrées dans l’administration fiscale et financière, en raison du lien avec les missions fiscales, l’ensemble des missions cadastrales doivent demeurer à la DGFiP.

Le Directeur général s’est publiquement exprimé récemment sur le sujet. Mais il a choisi de polémiquer avec la CGT Finances Publiques. Pour Solidaires Finances Publiques, cette polémique est stérile et contre-productive. Nos camarades de la CGT ont le droit de porter leur position et de l’exprimer.

Surtout, plutôt que de polémiquer dans un moment où l’avenir des missions cadastrales et, par extension de la DGFiP, sont en jeu, le Directeur général et l’ensemble des responsables de la DGFiP seraient plus inspirés de tout faire pour conserver l’ensemble des missions de la DGFiP et de tout faire pour que les agents les assurent dans les meilleures conditions.