La comète CAP 22 devrait frapper la Fonction publique dans 7 jours, à savoir le 11 juin, date confirmée (jusqu'au prochain report ?) par des milieux bien autorisés. A quoi faut-il s'attendre au-delà des fuites savamment orchestrées tant par notre DG que par le ministre ?
Rien de bien positif pour nous si on se réfère à la composition de ce fameux Comité CAP 22.
Les 34 membres fondateurs de ce cénacle appartiennent, pour la plupart, à l’élite de l’élite. Un club souvent à mi-chemin entre le Siècle (cercle de rencontre de ce que notre société compte de proche du patronnat) et un conseil d’administration du CAC 40. Cette instance ressemble fort à la commission Attali pour la libération de la croissance française, au sein de laquelle le jeune et prometteur co-rapporteur, Emmanuel Macron, a étoffé son carnet d’adresse.
Vous n'y trouverez pas de contradicteurs à la docsa ultra-libérale en vogue dans la période.
Tous partagent le fond de la lettre de mission de ce Comité : "identifier des économies significatives et durables". Rien à voir avec ce que les membres du gouvernement prétendent depuis des mois, c'est-à-dire réformer l'action publique pour la rendre plus efficace.
CAP 22 cherche donc à trouver comment pouvoir supprimer 120 000 emplois de fonctionnaires en 4 ans. Le reste n'est qu'habillage lénifiant.
Rendez-vous dans une semaine !