Nous venons d’apprendre que le gouvernement a décidé que le projet de réforme « fonction publique » sera examiné en procédure accélérée. L’Assemblée nationale et le Sénat n’examineront donc qu’une fois ce projet majeur. La loi serait applicable dès le 1er janvier 2020.
La brutalité du gouvernement, sur le fond comme sur la méthode, est insupportable. Elle en dit long sur sa conception de la démocratie sociale (aucune proposition des organisations syndicales n’a été retenue pendant la phase de « pseudo-concertation ») mais également sur la réalité de son projet. Le gouvernement sait parfaitement que ce dernier est contesté.
Plus que jamais, nous alertons les agent.es des Finances publiques sur les conséquences d’une telle "réforme". L’intersyndicale DGFiP s’exprimera rapidement. Solidaires Finances Publiques poursuivra, sans relâche, son combat contre cette régression historique dont les effets seront d’autant plus dévastateurs à la DGFiP que celle-ci est en voie de destructuration.