Le 12 et le 21 septembre, des dizaines de milliers de salarié-e-s du privé et du public, des jeunes et des retraités, des actifs et des chômeurs, ont battu le pavé dans de nombreuses villes de France. Le 28 septembre, ce sera au tour des retraités de descendre dans la rue.
Solidaires Finances Publiques encourage les actifs à rejoindre celles et ceux qui les ont précédés dans la vie active et qu'ils rejoindront dans un avenir plus ou moins éloigné.
Le 10 octobre, les fonctionnaires orphelins d'un ministère dédié sont appelés à la grève et aux manifestations par les neuf fédérations du secteur. C'est du domaine de l'historique, puisque la dernière fois que cette configuration s'est présentée, c'était il y a dix ans. Et pour Solidaires Finances Publiques, il faut tout faire pour que les salarié-e-s du privé soient aussi dans la rue ce jour là.
Les comptenteurs habituels de l'action syndicale de masse et autres adorateurs de Jupiter vont sans doute venir tenter de nous convaincre de l'archaisme de la démarche, de son caractère désuet et inutile. Ils nous diront sans doute que la successions des dates de mobilisations démontre la désunion syndicale, voire une démarche purement corporatiste. Ils tenteront de nous convaincre que le monde à changé et qu'au-delà de l'individualisme et de l'entrepreunariat, il n' y a point de salut.
Ne les croyons pas ! Rappelons-nous que rien ne nous a été donné sans combat collectif et que tout nous sera repris si nous restons isolés et si nous nous laissons bercer par cette minorité qui veut nous diriger, diriger nos vies, et s'enrichir sur notre dos. Ne sombrons pas dans la désespérance et la résignation. Continuns le combat et montrons leur que nous sommes tout !
Il s'agit bien d'un mouvement légitime et convergent. Le point commun de ces réactions collectives est criant : manifestant-e-s et grévistes réclament le respect, le maintien et le renforcement de leurs droits. Ils réclament tous d'être considérés. Ils revendiquent tous une autre société, qu'ils estiment à portée, une société solidaire, démocratique, respectueuse de la planète et où chacun et chacune trouve sa place.
Alors, dès le 28 septembre et ensuite le 10 octobre et après, descendons dans la rue, mettons-nous en grève, résistons !