Ce 9 janvier 2017 se tenait à Dax le procès de Jon Palais militant faucheur de chaises. Les organisations, les Amis de la Terre, Attac, Bizi, Solidaires Finances Publiques, ont décidé de faire de ce procès celui de l’évasion fiscale.
C’est dans un cadre revendicatif et festif que cette journée particulière s’est déroulée.
Plus de 2 000 manifestants sont venus soutenir Jon Palais dans son combat judiciaire et dénoncer les conséquences sociales, économiques, environnementales et démocratiques du manque de recettes fiscales pour l’ensemble des États.
La prise de conscience citoyenne portée par les différentes organisations doit obliger les responsables politiques à s’engager véritablement à lutter contre la fraude et l’évasion fiscales.
Cette journée est une première victoire pour le militant Jon Palais mais aussi tous celles et ceux qui luttent contre la fraude fiscale, l’injustice, les inégalités.
Le procureur de la République demande que les charges pour le recel soient abandonnées et a plaidé pour une « dispense de peine ». L’absence des représentants de la BNP a été soulignée par les juges.
Ce procès emblématique sur la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales doit être tout autant porteur d’espoir pour les lanceurs d’alerte injustement mis en accusation et que nous soutenons : Solidaires Finances Publiques espère et souhaite une relaxe pure et simple tant pour Jon Pallais que pour Antoine Deltour, Raphael Hallet et Edouard Perrin injustement mis en cause dans le cadre de l’affaire Luxleaks.
Il est clair que ce combat légitime et juste doit se poursuivre. Le slogan porté par Solidaires Finances Publiques de justice fiscale, justice sociale doit dépasser les mots et devienne enfin une réalité.
Nous sommes tous et toutes des faucheurs de chaises : ce ne sont pas les faucheurs de chaises qu’il faut juger mais l’évasion fiscale en bande organisée.