Le syndicalisme est porteur de valeurs radicalement opposées aux idées du FN / RN. Quand nous prônons la solidarité et l’unité des salarié.es, l’extrême droite provoque leur division en opposant les Français et les étrangers (préférence nationale). Lorsque nous revendiquons un meilleur partage des richesses, notamment par une fiscalité juste et progressive, le FN / RN s’y oppose au nom de son Poujadisme historique. Plus globalement, le FN / RN se contente de désigner des boucs émissaires issus de son idéologie (les musulmans, les migrants, l’Europe, le mondialisme…) mais jamais il ne propose ni ne participe à des mobilisations revendicatives. Et quand nous, par contre, agissons pour la transformation sociale, le FN / RN dénonce l’action syndicale car pour les fascistes, le syndicalisme doit se limiter à sa corporation, conformément à la charte du travail élaborée par le régime de Vichy. Sur l’échiquier politique actuel, le FN / RN est le seul parti à promouvoir l’interdiction des syndicats librement constitués. Il y a donc bien une lutte syndicale et spécifique à mener contre le FN / RN.
Solidaires Finances Publiques a toujours combattu et combattra toujours l’extrême droite et ses idées. Le RN diffuse ses idées nauséabondes et malheureusement elles sont souvent reprises par d’autres qui espèrent récupérer l’éléctorat de ce parti.
Pour Solidaires Finances Publiques, le RN n’est pas un parti politique comme un autre et est un ennemi des valeurs de solidarité, de liberté, d’égalité et de fraternité que nous défendons dans notre syndicalisme.
Déguisé, dédiabolisé sous le masque d’un soi-disant défenseur des plus fragiles, le RN appllique dans les villes qu’il a conquis une politique anti sociale et a toujours défendu une politique fiscale injuste.
En tant que syndicalistes, héritiers de celles et ceux qui ont mené les luttes anti fascistes, il est de notre devoir de s’opposer frontalement au RN.
C’est le sens de notre engagement avec VISA, et c’est pourquoi nous manifesterons le 3 juillet à Perpignan aux cotés de nos camarades du 66 à l’occasion du congrès du RN.