8 MARS 2018 - JOURNEE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES

Les projets du Gouvernement et de la Fonction publique vont porter atteinte aux droits de toutes et tous !

En matière d'ascension sociale, de mobilité choisie, de conditions de travail… Ils ne s'attaquent nullement aux injustices existantes comme :
- le temps partiel et le congé parental qui sont des freins à la carrière des femmes. 87 % des agentes et agents en temps partiel sont des femmes. 91 % des agentes et agents en congé parental sont des femmes ;
- la différence d'évolution de carrière qui s'exprime dans les différents corps :
* chez les A+ : 612 hommes pour 223 femmes soit un taux de féminisation de 26,70 %,
* chez les A, B et C : 42 532 hommes pour 65 100 femmes soit un taux de féminisation de 60,48 %.

PLUS QUE JAMAIS IL FAUT SE BATTRE POUR :
- le rétablissement et l'amélioration du plan ministériel de qualification ;
- une prise en compte de l'ancienneté totale liée aux congés parentaux (aujourd'hui limitée à un an, puis réduite de moitié) ;
- l'abandon de la limitation du nombre de participations aux concours et de l'impossibilité de passer, au titre d'une même année, un concours externe et un concours interne pour un emploi de même catégorie.

 

« CHEZ LES FONCTIONNAIRES, IL N'Y A PAS DE DIFFERENCE DE SALAIRE ! »
(phrase entendue maintes et maintes fois au sein de la DGFiP, mais aussi par le grand public)
VRAI OU FAUX ?
VRAI : à indice égal, salaire identique
FAUX : parce que l'évolution de carrière est plus lente pour les femmes !

 

A la DGFiP aussi les violences sexistes et les inégalités existent !

Se battre pour une Fonction publique non discriminante participe du combat contre celles-ci.