Si la société française a franchi un pas décisif avec le mariage pour tous, il n'en demeure pas moins, qu'ici ou là, des comportements de rejet et d'intolérance demeurent envers les pesonnes LGBTi.
Alors que la France, berceau des droits de l'homme et de la femme devrait donner le tempo de la tolérance, certaines voix s'élèvent, pour temporiser l'importance de l'égalité de toutes et de tous et ce quelle que soit son orientation sexuelle.
Dans de nombreuses familles, sur de nombreux lieux de travail, dans nos écoles et universités, l'intolérance et le rejet s'expriment avec violence, conduisant encore, de nos jours, à des drames. N'oublions pas que de nombreux jeune gens et filles attentent à leur vie, car ils sont rejetés.
Ces drames sont intolérables, et la journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie nous remet en mémoire que ce combat est un combat de tous les instants et que même si la loi, les droits ont fait des bons gigantesques, il reste encore des murs d'intolérance à abattre.
Encore et toujours, syndicalement, nous devons nous mobiliser pour renforcer les droits de toutes et de tous, pour obtenir que l'Etat protège tous ses enfants, qu'ils sont nés ici ou ailleurs, qu'ils soient gay, lesbienne, trans ou hétéro. Il est nécessaire de poursuivre le combat pour que cessent les discriminations contre les personnes séropositives, pour que les discriminations, parfois même certaines formes de persécutions, qui existent sur les bancs de nos écoles mais aussi dans les entreprises, administrations, y compris à la DGFiP, soient sanctionnées sévèrement. Il faut également poursuivre le combat pour aller encore plus loin dans l'égalité des droits.
Alors, en ce 17 mai, n'oublions rien et ne lâchons rien pour construire une société plus solidaires pour toutes et tous !