Avec OpenLux, voici donc la nouvelle affaire retentissante qui révèle l’ampleur de l’évitement de l’impôt. Les chiffres et les montages donnent le vertige, ils ont de quoi écœurer. Nous le savions et cela est confirmé : l’évitement de l’impôt « fait système », il assèche les ressources publiques dont tout le monde constate pourtant l’utilité sociale, écologique et économique dans cette crise inédite. Le discours officiel, selon lequel tout cela ne relèverait que de l’optimisation fiscale, et serait donc au fond légal, ne tient plus. La question de l’illégitimité de l’optimisation fiscale dite « agressive », et même de sa légalité, est posée puisqu’elle flirte avec l’abus de droit voire en relève : de fait, elle ne vise qu’à éluder l’impôt sans que ses bénéficiaires ne paient leur « juste part ». Cela est d’autant plus scandaleux que les gouvernements préparent une nouvelle période « austéritaire »...

 

Depuis plus de 25 ans, l’association Attac défend l’idée d’une taxe sur toutes les transactions financières, d’une réforme fiscale globale et d’une action résolue contre l’évasion et la fraude fiscales. Elle s’est exprimée à de nombreuses reprises sur ces questions. L’affaire OpenLux est une nouvelle occasion de revenir sur ce qu’il faudrait mettre en œuvre pour mettre fin à l’injustice fiscale et sociale.

Voir les communiqués d’Attac :
« Scandale fiscal Openlux, et ça continue, encore et encore », 8 février 2021
« Openlux : les dérives d’un système « open bar » pour les uns, les enjeux du monde d’après », tribune publiée sur le site Médiapart, 12 février2021