L'ASF Restauration (anciennement AGRAF) a tenu son assemblée générale le 17 décembre 2025.
Déclaration liminaire Solidaires Finances
Monsieur le président,
En préambule, nous souhaiterions que les calendriers décidés en AG (soit 6 mois à l’avance et collectivement) soient respectés afin de permettre une participation et une préparation à l’AG dans de bonnes conditions.
Dans cette période où l’inflation est toujours présente et où nos salaires n’ont pas augmenté, l’action sociale prend toute sa dimension et son utilité. Pour Solidaires Finances, les prestations ASFR sont essentielles aux agentes et agents pour avoir au moins un repas complet et équilibré par jour au vu des prix de l’alimentaire en Île-de-France. Les chiffres de fréquentation nous montrent que les MEF 1 et MEF 2 représentent 59% des convives ce qui reflète bien le rôle social de l’ASFR.
En 2025, des frigos connectés ont été installés sur les sites de Notre Dame des Victoires et de Paganini. Solidaires Finances en demande un bilan. Sur ce point, nous regrettons l’abandon de la prestation sur NDV, qui dans les conditions proposées n’avait aucune chance de réussite avec son coût supplémentaire des emballages jetables imposé aux rationnaires.
De même, nous attendons toujours un bilan de la tarification au plat, qui n’est plus une expérimentation après autant d’années d’existence. Cette tarification ne nous convient toujours pas et nous en demandons l’abandon.
Solidaires Finances renouvelle sa demande d’augmentation des effectifs (prévue au budget) dans les établissements. En effet, nous rappelons le lien entre les conditions de travail et la qualité de prestation servie. Des personnels en surcharge de travail ne peuvent pas accomplir leurs missions de façon satisfaisante pour eux comme pour les convives.
Solidaires Finances souhaite avoir des informations sur les enquêtes flash annoncées à l’AG précédente.
Suite au GT Environnement, nous souhaitons remercier Mme Nekmouche pour sa présentation et nos échanges. Nous avons noté l’affichage prévu pour limiter le gaspillage des sachets de condiments. Mais la meilleure solution reste la table à condiments sur l’ensemble des sites (comme avant le COVID). De façon générale, nous ne pouvons qu’encourager la lutte contre le gaspillage alimentaire et la sensibilisation sans culpabilisation des rationnaires.
En ce qui concerne le GT Budget, Solidaires Finances regrette le changement de présentation du compte de résultat nettement plus lisible et compréhensible auparavant. Solidaires Finances a émis beaucoup d’interrogations mais a eu peu de réponses à ce jour ni d’explications. Nous sommes toujours dans l’attente concernant plusieurs points :
- Incohérence entre production vendue en 2025 inférieure à celle de 2024 alors qu’on a une augmentation du nombre de couverts, nous ne comprenons pas et n’avons pas eu de réponse en GT satisfaisante.
- Pour la forte augmentation du produit des activités annexes, nous n’avons pas de détail et pas de réponses aux questions posées en GT.
- Pour le calcul de la subvention interministérielle (PIM), nous demandons une explication sur la différence sur les nombres de repas qui servent de base pour le calcul de la PIM constatée entre les tableaux pages 5 et 14. Le montant rectifié après GT de la PIM à 1 291 019, soit une révision de 350 000 à la hausse, ne nous paraît toujours pas juste et même largement sous-estimé. D’autant qu’aucune donnée cohérente ayant permis le calcul ne nous a été fournie contrairement à ce qui nous avait été annoncé en GT.
- En ce qui concerne la subvention globale de fonctionnement, elle n’a pas été rectifiée pour 2025, il faut y ajouter les 2,37 % de la réserve. Cette information ayant été annoncée en AG de la Fédération d’Action Sociale Finances le 11 décembre.
- Pour la ligne « autres produits », nous n’en comprenons pas l’explication dans le nouveau tableau. En effet, si ce sont des opérations qui se neutralisent (comme indiqué) entre subvention d’investissement et « autres produits », pourquoi les montants sont-ils aussi différents ?
En conclusion, il nous semble que pour les produits il y ait une augmentation substantielle à prendre en compte.
Sur les charges salariales, nous constatons l’absence de précision pour les budgets 2025 et 2026, ce qui avait été demandé en GT, ainsi qu’une baisse de 600 000 euros entre l’initial et l’atterrissage pour 2025. Donc d’où vient la différence à l’atterrissage 2025 ?
Au vu des incohérences et absences de réponses concernant l’atterrissage budgétaire 2025, nous demandons le report de ce point à une AG ultérieure en janvier.
Par ailleurs, vous nous présentez des documents sur table en AG sans avoir la possibilité d’y travailler. Le temps de travail nécessaire à cet examen doit être préalable à l’AG.
Concernant le prévisionnel 2026, nous aurons les mêmes problématiques que pour l’atterrissage 2025 : l’incohérence entre nombre de repas et production vendue, le calcul de la PIM, les charges salariales, etc. Nous y ajouterons un questionnement sur la forte augmentation du poste « entretiens, contrats, et autres services extérieurs ». Nous avons aussi des questions concernant la prise en charge d’Egalim en l’absence de fonds dédié.
Dans ces conditions, nous ne pouvons voter un budget prévisionnel encore moins un qui induit une augmentation tarifaire. Nous demandons donc de reporter ce point à une AG ultérieure en janvier.
Nous proposons en conséquence de ne voter aujourd’hui que sur les points 1 et 4 de l’ordre du jour.
Concernant la Convention d’Objectifs, de Moyens et de Performance, contrairement à ce qui est prévu, il ne nous semble pas raisonnable d’aller au-delà de la loi concernant Egalim au vu de l’absence de fonds dédié.
Nous ne pouvons pas non plus nous contenter d’une satisfaction à 75 % des bénéficiaires. A ce propos qu’en est-il de l’enquête de satisfaction 2025 ?
Pour Solidaires Finances, l’ASFR doit continuer d’offrir aux agentes et agents du ministère une prestation de qualité à des tarifs compatibles avec leurs revenus, en ayant à l’égard de ses personnels toute la considération qu’ils méritent.
Les représentantes de Solidaires Finances
Magda Bigaud, Christine Borg, Agnès Braunshausen, Violette Mussat et Véronique Perdrijat
Compte-rendu
En cours de rédaction.