Le siège de l'ENFiP et la Direction Générale remettent en question les postes des agents permanents ATSCAF.
Aujourd'hui, c'est le poste de Clermont-Ferrand qui n'est pas renouvelé et demain, ce seront ceux de Noisiel et après-demain ????
L'ATSCAF sera purement et simplement supprimée dans les ENFiP, plus aucun accueil physique ne pourra être assuré et les activités n'auront plus lieu (fin de la cafétéria à Noisiel ...).
Cette annonce subite et subie tombée hier est inacceptable !
La direction de l'ENFiP et la direction générale n'ont plus aucune considération pour les agent·es de cette association ni pour les prestations rendues indispensables au lien social qu'elle impulse.
Bienvenue en absurdie !
Le collègue de Clermont-Ferrand, actuellement mis à disposition gratuitement par la DGFiP à l'ATSCAF, n'a pas eu son renouvellement annuel de mise à disposition au 1er septembre 2019... Alors même qu'il l'attendait et la réclamait depuis l'été dernier... date à laquelle il lui avait été indiqué qu'il la recevrait et qu'elle était en cours de signature... Cette information lui a été annoncée ce jour sans aucune considération, avec un mépris frisant l'indécence !
Actuellement, il n'a aucune position administrative légale, mais l'ENFiP lui indique qu'il peut quand-même rester jusque fin août mais qu'il doit réintégrer les services au 1er septembre prochain et donc, son ancienne affectation... dans le Doubs... une fleur..., car, officiellement il devrait y être depuis septembre...2019... encore eut-il fallut qu'il le sache !!!
Cette situation absurde et inqualifiable, nous a appris que la DGFiP ne donnerait plus aucun avis favorable à la mise à disposition gratuite du personnel de l'ENFiP au bénéfice de l'ATSCAF ENFiP. Pour maintenir les postes, l'ATSCAF ENFiP doit conclure une convention de mise à disposition contre remboursement.
Si tel est le cas, les autres collègues n'ont toujours pas été informés de cette disposition.
Ces agents sont mis à disposition depuis de nombreuses années et il est humainement inconcevable de les informer aussi tardivement en sachant qu'il ne leur resterait qu'à peine 2 semaines pour éventuellement s'inscrire dans le cadre des demandes de mutation nationale.
Au-delà de ces situations individuelles, Solidaires Finances Publiques dénonce les risques de la suppression des ATSCAF dans les ENFiP.
Quand on sait que plus de 80% des stagiaires des ENFiP sont adhérent·es à l'ATSCAF, on comprend à quel point cette association remplit avant tout un rôle social incontournable. Elle permet de créer des dynamiques de groupe, de favoriser les liens entre collaborateurs de la DGFiP.
Les prestations proposées par l'ATSCAF dans les ENFiP et dans les DDFiP sont gage de cohésion sociale, apportent à la vie collective et participent à l'activité socio-culturelle-économique locale !
A Noisiel, par exemple, supprimer l'ATSCAF c'est supprimer la cafétéria, lieu historique de convivialité, lieu de regroupement nécessaire à une vie collective enrichissante (enviée par tous les autres établissements) et dont notre organisation syndicale a toujours demandé le pendant dans tous les autres établissements !
Ces stagiaires, pour la majorité des agent·es externes à la DGFiP, apprennent à connaître cette association dans les écoles pour ensuite poursuivre leur adhésion en local.
Supprimer purement et simplement l'ATSCAF dans les ENFiP revient tout d'abord à mettre en péril les ressources de l'ATSCAF, mais ensuite également à freiner les activités socio-culturelles locales.
Solidaires Finances Publiques dénonce ces agissements tant sur le fond, que sur la forme, et exige que ces mesures soient abordées dans une instance ad hoc et exige l'annulation de toute mise en œuvre.
Les stagiaires, les formateurs, les personnels administratifs se mobilisent à Clermont-Ferrand et à Noisiel pour soutenir les collègues et pour défendre le maintien de l'ATSCAF
Nous ne lâcherons rien !